The Conversation France : pourquoi franchir le cap et publier dans ce média grand public - COMUE Université Bourgogne-Franche-Comté

The Conversation France : pourquoi franchir le cap et publier dans ce média grand public

Vous avez envie de communiquer au sujet de vos recherches au grand public via The Conversation France mais vous n’osez pas franchir le cap : « ça prend trop de temps », « mes thématiques de recherche sont trop complexes », « ma recherche n’intéresse pas le grand public », « je n’ai pas grand-chose à y gagner », etc.
De nombreuses chercheuses et de nombreux chercheurs d’UBFC ont tenté l’aventure. Voici quelques retours d’expérience qui devraient vous convaincre de passer à l’action !
Patrick GIRAUDOUX, professeur émérite en Écologie à l’université de Franche-Comté, répond aux questions d’UBFC.

« Ces expériences m’ont convaincu : la collaboration entre chercheur et professionnels de la communication est infiniment plus efficace que ce qu’on peut faire sur la base d’une pratique académique classique ou d’une pédagogie liée à l’enseignement, fut-elle des plus innovantes. »

> Vous avez publié dans le média The Conversation France. Aviez-vous des appréhensions avant de vous lancer dans cette aventure journalistique ?

Non, aucune ! La seule limite initiale était d’avoir connaissance de cette opportunité offerte par la collaboration entre le média et UBFC. Qui plus est, ces contributions ont pu très facilement s’intégrer dans mes activités de chercheur.

> En quoi cette expérience a-t-elle été positive ?

L’aide rédactionnelle apportée par les journalistes de The Conversation France est précieuse. Je crois avoir une fibre pédagogique affutée et confirmée par des années d’exercice en collège, lycée et dans l’enseignement supérieur. Mais, il y a clairement une différence entre la pédagogie à des fins d’enseignement et la communication grand public, et celle adressée aux décideurs. J’ai eu l’occasion de travailler avec différents professionnels de la communication : des graphistes, des réalisateurs de films, d’émissions radiophoniques, des référents communication de l’IPBES*, etc. Ces expériences m’ont convaincu : la collaboration entre chercheur et professionnels de la communication est infiniment plus efficace que ce qu’on peut faire sur la base d’une pratique académique classique ou d’une pédagogie liée à l’enseignement, fut-elle des plus innovantes.

* Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques

> Est-ce que vous recommanderiez à vos consœurs et confrères de se lancer dans cette expérience ?

Oui, tout à fait ! C’est un appui journalistique qui est offert aux chercheurs et chercheuses : il faut en profiter ! Le média The Conversation France a une politique éditoriale qui part du savoir universitaire. C’est donc un média plus facile d’accès que les journaux nationaux ou régionaux classiques, dont la ligne éditoriale est différente, et dont la restitution des informations peut être parfois discutable. Les journalistes de The Conversation France sont compétents et le processus d’écriture, avec des allers-retours entre chercheurs et journalistes, permet de ne pas dénaturer le fond scientifique des articles proposés.

Pour ma part, en tant que chercheur en écologie, je me retrouve en ligne de front sur les grands enjeux du moment (biodiversité, réchauffement climatique, risques sanitaires liés, etc.). Je ne peux donc pas négliger des voies de communication qui peuvent atteindre le grand public et les décideurs. Travailler avec The Conversation France, et donc des spécialistes de la communication journalistique, c’est bénéficier d’un soutien technique permettant de beaucoup mieux “percuter” (clarification, adaptation du message, etc.), c’est aller bien plus loin que ce qu’on peut faire seul.

Retrouvez ici les articles de Patrick GIRAUDOUX :