Axe 2 : Territoires, environnement, aliments - COMUE Université Bourgogne-Franche-Comté

Axe 2 : Territoires, environnement, aliments

Animateur d’axe :
Bertrand Schmitt, INRAE

Approche multidisciplinaire intégrée pour une transition socioécologique.

Dans le cadre de ce domaine prioritaire, les compétences scientifiques liées aux thématiques suivantes seront exploitées :

  • Territoires durables – Complexité et processus de transition : Territoires en évolution; aménagement du territoire; systèmes démographiques; changements à long terme; coopération économique et sociale.
  • «Livelisystem» et processus de transformation environnementale, agro-écologie : services éco-systémiques; systèmes de culture; politiques environnementales; dynamique environnemen-tale; systèmes socio-écologiques.
  • Innovation au sein de chaînes alimentaires intégrées – production et comportements : production agroalimentaire; produits alimentaires innovants;comportements et aliments; terroirs, qualité et savoir-faire.

L’ambition internationale de ce domaine prioritaire est d’encourager une transition socio-écologique, d’assurer une cohésion économique, sociale et territoriale durable, ainsi qu’une gestion environnementale pérenne, par la promotion de nouvelles pratiques dans les domaines de l’agro-écologie et de la production d’aliments dans le but d’améliorer le bien-être des êtres humains.

Ces pratiques permettront d’améliorer qualité de vie au quotidien et de relever les défis suivants dans le cadre d’une approche systémique :

  1. Modifier l’offre, les habitudes et comportements alimentaires, tenant compte de l’allongement de l’espérance de vie (adaptation des habitudes alimentaires, propriétés sensorielles); contraintes socio-économiques; nouvelles compositions (conso-mmation de nouveaux produits, valorisation de la production traditionnelle, transition alimentaire).
  2. Réguler les tensions attisées par les difficultés d’accès aux ressources (biodiversité, sols, eau…) pour l’offre de services éco-systémiques (fourniture et transformation des produits agricoles, eau, atténuation des changements climatiques, bio-filtrage de l’eau, paysages…) parfois contradictoires entre eux.
  3. Affronter les changements au niveau mondial, sur le plan climatique en particulier, provoqués par des activités humaines telles que l’agriculture, ces activités se traduisant à leur tour par des impacts généraux sur l’environnement.

Pour relever ces défis liés les uns aux autres, il conviendra de s’appuyer sur une approche multi-disciplinaire systémique d’intégration de la recherche universitaire et technologique relative aux thèmes «territoire», «environnement» et «aliments».

Les interactions entre ces trois objets d’étude seront assurées par une approche à quatre niveaux embrassant une large gamme d’échelles spatio-temporelles :

  1. Observation/étude des écosystèmes et des systèmes multi-acteurs;
  2. Compréhension et modélisation des systèmes complexes aux fins de détermination des scénarios passés, actuels et alternatifs d’interactions socio-environnementales et multi-acteurs;
  3. Conception de modèles de gestion pérennes et inclusifs pour élaborer des recommandations stratégiques à l’attention des décideurs et des acteurs de la société civile;
  4. Invention d’outils, de processus et de produits.

L’expertise d’UBFC dans ces divers domaines permettra de définir une vision nationale et européenne unique en matière de soutien à une transition socio-écologique.

Ces domaines se caractérisent par un degré d’intégration particulièrement élevé, s’agissant d’analyser les systèmes territoriaux, la valeur des services éco-systémiques, et les processus de production alimentaire tout le long de la chaîne d’approvisionnement agroalimentaire.

La recherche sur les légumineuses constitue une illustration intéressante de l’intégration de l’expertise d’I-SITE BFC tout le long de cette chaîne depuis l’innovation des variétés, en passant par son application à des systèmes de culture innovants jusqu’au méthodes de traitement des aliments, conçues pour garantir à la fois la qualité nutritionnelle et l’acceptation des consommateurs. Le but est de réduire l’impact environnemental et de soutenir la transition alimentaire en augmentant la part des protéines végétales dans le régime alimentaire.

Globalement, la recherche sur les aliments bénéficie de celle relative à la gestion territoriale et environnementale. L’influence des systèmes agricoles sur la qualité des produits et des aliments transformés est prise en compte. Les méthodes de traitement des aliments et les recommandations en la matière sont définies en fonction des changements des habitudes, de préférences et des comportements alimentaires et du mode de consommation, afin de mieux répondre aux attentes des consommateurs en matière d’aliments, tout en préservant les ressources environnementales.