Projets de recherche européens - COMUE Université Bourgogne-Franche-Comté

Projets de recherche européens

2023

Financement : HORIZON-TMA-MSCA-DN

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : FEMTO-ST / ENSMM
Coordinateurs UBFC du projet : Yann Le Gorrec

Résumé : Le consortium ModConFlex dispose d’une expertise en théorie du contrôle, intelligence artificielle, systèmes dynamiques complexes, systèmes à paramètres distribués, dynamique des fluides, aéroélasticité, électronique de puissance, systèmes de puissance, théorie de la natation et ingénierie marine. Notre objectif est de former la prochaine génération de chercheurs sur la modélisation et le contrôle des structures flexibles interagissant avec les fluides (eau et air), en contribuant aux dernières avancées en matière de théorie du contrôle, d’intelligence artificielle et de modélisation basée sur l’énergie. Nos principales applications sont le contrôle des éoliennes flottantes, et le contrôle des aéronefs très flexibles.

Nos plans de recherche sont organisés en trois ensembles de travaux scientifiques qui couvrent la théorie des systèmes mathématiques (modélisation et réduction des modèles, systèmes de contrôle des frontières, systèmes port-hamiltoniens, théorie exacte des poutres), des aspects pertinents de la théorie du contrôle (contrôleurs à modèle interne avec anti-windup, contrôle prédictif de modèle non linéaire, contrôle robuste), l’apprentissage par renforcement, l’aéroélasticité, les algorithmes stochastiques.

Partenaires (6) :

  • Bergische Universitaet Wuppertal (DE)
  • Tel Aviv University (IL)
  • Universiteit Twente (NL)
  • UBFC (FR)
  • Université de Bordeaux (FR)
  • Friedrich-Alexander-Universitaet Erlangen-Nuernberg (DE)

Financement : HORIZON-CSA

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : Centre Lucien Febvre (EA 2273) / uFC
Coordinateurs UBFC du projet : Marie Barral-Baron Daussy

Résumé : L’héritage de la Grèce antique est généralement considéré comme un “pilier” de la culture et de l’identité européennes communes. Les processus historiques complexes de réception et d’appropriation culturelles qui ont façonné cette notion sont cependant encore peu compris. Le projet “L’héritage grec dans la culture et l’identité européennes” (GrECI) explore une phase clé de ce processus : la réception et l’appropriation de la culture grecque ancienne au début de l’Europe moderne (XVe-XVIIe siècle), depuis la soi-disant “redécouverte” de la langue et de la littérature grecques jusqu’à leur intégration complète dans le paysage culturel européen. Il vise à créer le cadre interdisciplinaire et international nécessaire pour aborder ce sujet historique complexe et ses implications pour les idées actuelles de l’identité européenne. Pour ce faire, plusieurs disciplines dynamiques qui sont essentielles pour comprendre l’hellénisme du début de l’ère moderne mais qui sont rarement réunies pour faire la lumière sur le sujet : l’histoire du livre et les études sur le patrimoine matériel, la langue et la littérature, l’histoire de l’art et la littérature.

Partenaires (6) :

  • University Of Cyprus (CY)
  • Universitetet I Oslo (NO)
  • UBFC (FR)

Financement : HORIZON-TMA-MSCA-PF-EF

Rôle UBFC : coordinatrice

Laboratoire impliqué : Biogéosciences / uB
Coordinateurs UBFC du projet : Quentin Jossart

Résumé : La zone intertidale (bord de mer) est un environnement critique à l’interface des habitats marins et terrestres, où se produisent des facteurs de stress environnementaux et anthropogéniques interdépendants. Dans les régions polaires, en particulier dans l’océan Austral, les communautés biologiques vivant dans la zone intertidale restent largement sous-explorées. La compréhension de la diversité et des relations biogéographiques existant entre les communautés intertidales s’avérerait essentielle pour déchiffrer leur origine et leur évolution. Il est également crucial d’évaluer leur vulnérabilité aux changements globaux, l’océan Austral étant actuellement confronté à des changements environnementaux rapides. BioRISC vise à évaluer la biodiversité, la biogéographie et la résilience des communautés intertidales à une échelle spatiale sans précédent dans l’Antarctique et le subantarctique. En utilisant une approche intégrative basée sur les communautés, le projet abordera des questions écologiques fondamentales impliquant l’évaluation des régions biogéographiques, l’importance des hétérogénéités environnementales et l’évaluation de la résilience des communautés face aux scénarios de changement climatique. En outre, BioRISC comporte une forte composante de conservation, y compris la surveillance des espèces non indigènes : les résultats répondront aux besoins des gestionnaires de la nature à l’échelle régionale et mondiale. Dans l’ensemble, BioRISC fournira donc une évaluation critique de l’unicité de ces communautés et testera la manière dont leur composition et leur distribution sont susceptibles d’évoluer à l’avenir sur la base des scénarios de changement climatique dérivés du GIEC.

Partenaires (9) :

  • UBFC (FR)
  • Université de Bourgogne (FR)
  • Muséum d’Histoire Naturelle (FR)
  • Université Libre de Bruxelles (BE)
  • Universidad de Magallanes (CL)
  • Universidad de Chile (CL)
  • Keio University (JP)
  • SAERI (UK)
  • AAD (AU)

Financement : HORIZON-JU-IA

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : FEMTO-ST / uFC
Coordinateurs UBFC du projet : Dominique Perreux

Résumé : Dans le cadre du projet CAVENDISH, des technologies révolutionnaires liées aux systèmes de combustion directe (100 % hydrogène) feront l’objet de recherches, de prototypes et d’une intégration sur un moteur aéronautique donneur moderne pour des essais au sol (à partir de fin 2024). CAVENDISH vise à répondre à l’objectif du Green Deal européen qui est d’atteindre la neutralité carbone dans l’industrie aéronautique d’ici 2050.

Le deuxième objectif de CAVENDISH consistera à travailler sur l’intégration des systèmes et des groupes motopropulseurs avec plusieurs constructeurs aéronautiques établis et un organisme de certification de type supplémentaire afin de définir les voies de certification et de formuler un itinéraire pour l’obtention de l’autorisation de vol. Cette activité profitera directement à l’essai en vol du moteur donneur prévu pour la prochaine phase du programme “Clean Aviation”.

CAVENDISH explorera également d’autres technologies habilitantes sous la forme d’un système de combustion à double carburant (capable de fonctionner avec 100 % d’hydrogène et 100 % de SAF) et sous la forme d’un système de réservoir cryocompressé. Ces deux technologies offriront de la flexibilité et pourraient faciliter l’introduction de l’hydrogène dans l’aviation.

 

Partenaires (12) :

  • Rolls-Royce Deutschland LTD & CO KG (DE)
  • Dassault Aviation (FR)
  • Deutsches Zentrum Fur Luft – Und Raumfahrt Ev (DE)
  • Netherlands Aircraft Company N.V. (NL)
  • Technische Universitat Darmstadt (DE)
  • Stichting Koninklijk Nederlands Lucht – En Ruimtevaartcentrum (NL)
  • Fokker Services BV (NL)
  • Hensoldt Nexeya France (FR)
  • MAHYTEC SARL (FR)
  • UBFC (FR)
  • Industria De Turbo Propulsores S.A.U. (ES)
  • Airholding S.A. (PT)

Financement : HORIZON-RIA

Rôle UBFC : coordinatrice

Laboratoire impliqué : Chrono-environnement / uFC
Coordinateurs UBFC du projet : Michel Chalot (michel.chalot@univ-fcomte.fr)

Résumé : EDAPHOS propose une approche holistique et innovante de la gestion des terres afin de contribuer à la mission “A Soil Deal for EU” et à son objectif spécifique “Reduce soil pollution and enhance restoration” (réduire la pollution des sols et améliorer la restauration). EDAPHOS développera un cadre pour la réhabilitation des terres et la restauration écologique des zones contaminées en utilisant des technologies de solutions basées sur la nature (NBS), afin d’accélérer la récupération des terres contaminées pour qu’elles retrouvent un état d’écosystème sain et de faire de la restauration écologique une activité commerciale courante.

 

Partenaires (12) :

  • UBFC (FR)
  • Centre for Renewable Energy Sources And Saving Fondation (EL)
  • Alma Mater Studiorum – Universita Di Bologna (IT)
  • Agencia Estatal Consejo Superior De Investigaciones Cientificas (ES)
  • LGI Sustainable Innovation (FR)
  • Phytowelt Greentechnologies GMBH (DE)
  • Amphos 21 Consulting SL (ES)
  • Office National d’Études et de Recherches Aérospatiales (FR)
  • Evotropia Ecological Finance Architectures IKE (EL)
  • ELVESYS (FR)
  • Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques – INERIS (FR)
  • Glowny Instytut Gornictwa (PL)

Financement : HORIZON-RIA

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : FEMTO-ST / UTBM
Coordinateurs UBFC du projet : Fei GAO

Résumé : Pour atteindre une économie climatiquement neutre d’ici à 2050, la feuille de route de l’UE fixe des objectifs ambitieux de décarbonisation qui impliquent un déploiement massif de sources d’énergie renouvelables. Le stockage de l’énergie améliore la flexibilité du réseau et permet des niveaux de pénétration plus élevés des sources d’énergie renouvelables mais nécessite l’optimisation de l’exploitation des batteries de seconde vie. La gestion des batteries est donc essentielle pour assurer un fonctionnement efficace et sûr. Cependant, les systèmes actuels de gestion des batteries (BMS) reposent généralement sur des modèles semi-empiriques (tels que les modèles de circuits équivalents) et sur une quantité limitée de données mesurées.

Le projet ENERGETIC vise alors à développer la prochaine génération de BMS pour optimiser l’utilisation des systèmes de batteries dans leur première (transport) et leur seconde vie (stationnaire). Le projet ENERGETIC contribue au domaine des technologies de détection améliorées translationnelles, en exploitant de multiples modèles d’intelligence artificielle, soutenus par l’Edge et le Cloud computing. ENERGETIC englobe la surveillance, le pronostic de la durée de vie utile restante d’une batterie Li-ion à l’aide d’un jumeau numérique et le diagnostic (par l’étude des causes de dégradation via modèles d’IA). Cela implique le développement de nouvelles technologies de détection, la combinaison et la validation de modèles multiphysiques et de modèles basés sur des données, la fusion d’informations grâce à l’intelligence artificielle, les essais en temps réel et le développement de jumeaux numériques intelligents.

 

Partenaires (13) :

  • Institut National des Sciences Appliquées, Strasbourg (FR)
  • Altran Prototypes Automobiles (FR)
  • University of Bath (UK)
  • UBFC (FR)
  • Université du Luxembourg (LU)
  • Électricité de France (FR)
  • Zabala Innovation Consulting, S.A. (ES)
  • Hochschule Karlsruhe (DE)
  • Coventry University (UK)
  • Tajfun Hil Drustvo Sa Ogranicenom Odgovornoscu Za Istrazivanje, Proizvodnju, Trgovinu I Usluge Novi Sad (RS)
  • Tallinna Tehnikaülikool (EE)
  • Powerup (FR)
  • Forsee Power (FR)

2022

Financement : HORIZON-TMA-MSCA-SE

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : FEMTO-ST / ENSMM
Coordinateurs UBFC du projet : Samuel Margueron

Résumé : Les rapides progrès technologiques de l’industrie des semi-conducteurs ont permis à des appareils de plus en plus petits d’envahir notre vie quotidienne. Le véritable défi de cette réduction de taille est la réduction drastique de la consommation, puisque l’espace disponible pour les batteries se retrouve réduit. Un appareil électronique qui réduit considérablement sa consommation d’énergie peut être alimenté par une autre source d’énergie “verte” telle que la lumière ou les vibrations, ce qui permet de concrétiser la vision de l'”internet des objets”.

Le projet de recherche UBIGIoT propose d’améliorer considérablement l’efficacité énergétique d’un nœud de capteur IoT par une approche synergique ciblant à la fois les capteurs multi-sources et la conception d’un système sur puce (SoC). L’efficacité de l’approche proposée sera vérifiée et validée sur des démonstrateurs d’intérêt industriel.

Le projet se veut innovant, interdisciplinaire et intersectoriel.


Partenaires
(5) :

  • Universita Degli Studi Di Genova (IT)
  • Universita Degli Studi Di Catania (IT)
  • UBFC (FR)
  • University College Cork – National University Of Ireland, Cork (IE)
  • STMICROELECTRONICS SRL (IT)

Financement : DIGITAL-SIMPLE

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : FEMTO-ST / uFC
Coordinateurs UBFC du projet : Christophe Guyeux

Résumé : Polytronics a pour vocation d’accompagner les PME dans leur transition numérique, en matière d’Intelligence Artificielle (IA), avec un focus sur l’industrie des polymères : plastiques, textiles, élastomères et caoutchoucs, composites. Ces industries sont souvent traditionnelles et conservatrices, notamment dans le secteur textile. Elles souffrent d’un manque d’exploitation des données, alors que leurs lignes de fabrication peuvent être équipées de capteurs.

Polytronics a pour objectif d’aider les entreprises de l’industrie des polymères dans leur maturité numérique en exploitant l’Intelligence Artificielle (IA) et les données exploitables de leurs produits et de leurs processus de fabrication.

Grâce à Polytronics, les PME bénéficieront de l’expertise scientifique croisée des spécialistes partenaires du projet. Ils faciliteront la mise en œuvre de l’IA dans leur entreprise, sans perturbation négative de leur activité.


Partenaires
(18) :

  • POLYMERIS (FR)
  • Association Techtera Auvergne Rhône Alpes (FR)
  • Centre Technique Industriel de la Plasturgie et des Composites (FR)
  • Institut Français du Textile et de l’Habillement (FR)
  • Université d’Orléans (FR)
  • UBFC (FR)
  • CRESITT INDUSTRIE (FR)
  • SWARM (FR)
  • Mayfair Village (FR)
  • INNOVALLYS (FR)
  • École Nationale Supérieure Arts Industries Textiles (FR)
  • Université Lyon 1 Claude Bernard (FR)
  • Altair Engineering France (FR)
  • Fablab Orléanais (FR)
  • Université de Dijon (FR)
  • S2P (FR)
  • Institut National des Sciences Appliquées de Lyon (FR)
  • Laboratoire de Recherches et de Contrôle du Caoutchouc et des Plastiques (FR)

Financement : LIFE

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : IRTES-SeT / UTBM
Coordinateurs UBFC du projet : Franck Gechter

Résumé :  Réduire la pollution de l’air et le changement climatique est un enjeu individuel et collectif crucial pour préserver notre avenir et celui de nos enfants. Le projet LIFE V-aiR vise à sensibiliser et mobiliser les décideurs politiques et les citoyens sur cet enjeu via des jeux immersifs recourant à la réalité virtuelle : un “serious game” pour les premiers et un “escape game” pour les seconds.
Dans les deux cas, les joueurs seront immergés en 2050, dans un paysage dégradé car rien n’a été fait pour lutter contre la pollution de l’air et le changement climatique. Ils auront la possibilité de revenir à l’année 2022 pour changer la situation en : mettant en œuvre des politiques ambitieuses, adaptées à leur territoire, pour les décideurs et en changeant leurs comportements individuels pour les citoyens.
La création des jeux sera basée sur l’utilisation des données locales sur la qualité de l’air, le climat et l’énergie dont disposent les associations agréées de surveillance de la qualité de l’air et leurs partenaires de projet européens. Des effets spéciaux seront intégrés afin de profiter pleinement de l’environnement immersif de la réalité virtuelle et de rendre l’expérience marquante pour une mise en action efficace.
Objectifs ? Sensibiliser 1400 décideurs et 12000 citoyens entre 2024 et 2026 et permettre l’appropriation de ces thématiques par la mise à disposition du support à travers l’Union européenne.

En savoir plus : LIFE V-Air, le nouveau projet européen d’ATMO Grand Est


Partenaires (13) :

  • ATMO Grand Est (FR)
  • Université Bourgogne Franche-Comté (FR)
  • Université de Technologie de Belfort-Montbéliard – UTBM (FR)
  • ATMO Normandie (FR)
  • ATMO Nouvelle Aquitaine (FR)
  • Madiniair (FR)
  • ATMO Hauts-de-France (FR)
  • ATMO Bourgogne-Franche-Comté (FR)
  • Alliance des collectivités françaises pour la qualité de l’air (FR)
  • ATMO France (FR)
  • Agence pour la Maîtrise de l’Energie et Protection de l’Environnement BRASOV (RO)
  • Université de Malaga (ES)
  • Commune de San Giuseppe Vesuviano (IT)

Financement : HORIZON-TMA-MSCA-DN

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : ImVia / uB
Coordinateurs UBFC du projet : Fabrice Meriaudeau / Alain Lalande

Résumé : Le cancer du sein (CB) est responsable de plus de 600 000 décès chaque année. La principale cause de décès des patientes atteintes est la métastase, par laquelle les cellules cancéreuses se propagent à partir de leur site d’origine primaire et se développent dans des sites adjacents ou éloignés. Les métastases à distance produites par la rechute de la maladie sont incurables, ce qui souligne l’insuffisance de notre compréhension de ses mécanismes. La première étape de la lutte contre la progression de la maladie consiste à mettre en place des programmes de dépistage du cancer du sein axés sur l’analyse d’images de mammographie, d’IRM et de tomosynthèse. Une fois la tumeur diagnostiquée, compte tenu de la grande variabilité des évolutions cliniques, un autre problème se pose : la classification du type de cancer et la détermination du traitement approprié.

Dans le cas du cancer de la prostate, la réponse immunitaire du micro-environnement tumoral joue un rôle essentiel dans l’évolution de la tumeur. Pour évaluer la tumeur et son micro-environnement, la technique de l’imagerie de la lame entière (WSI) a suscité beaucoup d’intérêt ces dernières années. Elle remplace l’utilisation du microscope pour le diagnostic classique. Cette technique a également été utilisée pour développer des biomarqueurs qui permettent l’analyse des tumeurs et la classification des sous-types de cancer, en plus de l’étude du micro-environnement immunitaire de la tumeur. L’utilisation du WSI a des applications pour prédire la probabilité de rechute en cas de métastases à distance. Aujourd’hui, pour la première fois, BosomShield propose de réunir les deux disciplines (imagerie pathologique et radiologique) dans un logiciel qui analysera ces images pour classer les sous-types de cancer et prédire (avec l’histoire clinique complète du patient) la probabilité de rechute pour les métastases à distance. En outre, BosomShield fournira aux jeunes chercheurs une formation de haut niveau en recherche sur la CB en leur offrant les compétences transférables nécessaires pour des carrières prospères reposant sur diverses disciplines, la radiologie numérique et la pathologie, la biomédecine, l’IA, la protection de la vie privée et le développement de logiciels.

Partenaires (10) :

  • Universitat Rovira I Virgili (ES)
  • Kungliga Tekniska Hoegskolan (SE)
  • Stichting Radboud Universitair Medisch Centrum (NL)
  • Fundacio Institut d’Investigacio Sanitaria Pere Virgili (IISPV) (ES)
  • Instytut Biocybernetyki I Inzynierii Biomedycznej Im.Macieja Nalecza Polskiej Akademii Nauk (PL)
  • Universita Degli Studi Di Udine (IT)
  • UBFC (FR)
  • Univerza V Mariboru (SI)
  • N Vision Systems and Technologies SL (ES)
  • MEDIRI GMBH (DE)

 

Financement : EURATOM-IA

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : FEMTO-ST / UFC
Coordinateurs UBFC du projet : François Lanzetta

Résumé : L’électricité nécessaire aux missions spatiales est produite par des cellules photovoltaïques (PV) et des générateurs thermoélectriques à radio-isotopes (RTG), alimentés par du plutonium 238 (Pu-238).

Au niveau européen, cela présente plusieurs inconvénients : le Pu-238, ni aucun RTG, ne sont produits en Europe et les RTG sont très inefficaces sur le plan énergétique, avec un rendement souvent égal à 5 % du potentiel du combustible. De fait, de grandes quantités de combustible et de grands RTG sont nécessaires pour alimenter les missions, ce qui augmente les charges utiles.

Le projet PULSAR a deux ambitions globales :

  • Développer, en Europe, les éléments de base pour établir la capacité complète de production de Pu-238 afin d’alimenter les générateurs thermoélectriques à radio-isotopes (RTG) et les unités de chauffage à radio-isotopes (RHU) existants, depuis les éléments constitutifs jusqu’à la production de modules – en répondant aux besoins technologiques critiques et non dépendants ;
  • Accroître de manière disruptive l’efficacité de la conversion thermoélectrique des systèmes d’alimentation à radio-isotopes dynamiques grâce à un moteur Stirling avancé améliorant les performances des matériaux thermoélectriques “en l’état des connaissances”.

 

Partenaires (9) :

  • Tractebel Engineering (BE)
  • CEA (FR)
  • Studiecentrum Voor Kernenergie / Centre d’Étude de l’Énergie Nucléaire (BE)
  • Innovacion y Consulting Tecnologicosl (ES)
  • Airbus Defence And Space SAS (FR)
  • UBFC (FR)
  • ARTTIC (FR)
  • JRC – Joint Research Centre – European Commission (BE)
  • ARIANEGROUP SAS (FR)

Financement : HORIZON-CSA

Rôle UBFC : coordinatrice

Service impliqué : Pôle Culture – Mission Culture Scientifique et Technique (uB)

Coordinateurs UBFC du projet : Lionel Maillot / Robin Drieu

Résumé : FREETOACT est l’héritage de 16 années de participation collective à la Nuit Européenne des Chercheurs (NEC) en tant que Consortium.

Des événements sont organisés dans 16 villes françaises différentes, partageant les mêmes objectifs et la même approche de l’engagement scientifique.

FREETOACT est basé sur deux thèmes liés :

  • 2022, le thème de l’inattendu fera la lumière sur le fonctionnement de la recherche via des surprises aux visiteurs, tout en discutant de la prévisibilité dans la recherche.
  • 2023, les chercheurs et le public débattront ensemble autour du thème “Nos futurs” et s’interrogeront ensemble sur le rôle de la recherche dans l’élaboration de nos futurs (in)attendus.

Ces deux thèmes encouragent la discussion avec les chercheurs (un facteur clé pour enrichir la vision du public sur la science dans la société), et renouvellent la proposition de la Nuit Européenne des Chercheurs pour le public et la presse.

Lors des événements, nous créerons des rencontres chaleureuses et esthétiques et concevrons des activités ludiques partagées par les chercheurs et le public.

Les 2 800 chercheurs (locaux) impliqués dans le projet seront encadrés et formés par des médiateurs.

Partenaires (14) :

  • UBFC
  • Centre de Culture Scientifique et Technique d’Angers Terre des Sciences Association
  • Association CAP Sciences – centre de culture scientifique technique et industrielle bordeaux
  • BREST’AIM SA
  • Université du Mans
  • Institut Mines-Telecom
  • Université de Limoges
  • Université d’Aix Marseille
  • Association TRACES. : Théories et Réflexions sur l’Apprendre, la Communication et l’Education Scientifiques
  • Université Fédérale de Toulouse Midi-Pyrénées
  • Université de la Réunion
  • Université Côte d’Azur
  • CNRS
  • LACQ Odyssée, Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle des Pays de l’Adour

Financement :  HORIZON-RIA

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : Chrono-environnement
Coordinateur UBFC du projet : Michel Chalot

Résumé :

BIOSYSMO permettra de concevoir et optimiser des biosystèmes synergiques (combinant les voies naturelles ou artificielles et les traits requis) pour obtenir la dégradation et la séquestration les plus efficaces de mélanges de polluants. Ces biosystèmes comprendront des combinaisons de bactéries, de champignons et de plantes. Les micro-organismes naturels capables de métaboliser les polluants cibles seront identifiés par criblage d’échantillons provenant de sites pollués et de lieux affectés par une pollution diffuse.

La construction et l’optimisation de biosystèmes synergiques combineront des approches basées sur :

  1. L’amélioration des interactions plantes-microbes (bactéries, champignons) ;
  2. L’ingénierie des bactéries, pour améliorer la dégradation et la bioaugmentation, et les plantes (peuplier), pour améliorer la colonisation microbienne et l’absorption des polluants ;
  3. Construire des consortiums micro-structurés artificiels en agrégats et biofilms ;
  4. L’application de systèmes bioélectrochimiques (BES) en tant que systèmes autonomes ou hybrides.

Site Internet : https://www.biosysmo.eu/

Partenaires (12) :

  • Idener Research & Development Agrupacion De Interes Economico (ES)
  • Universidad De Burgos (ES)
  • Institut Jozef Stefan (SI)
  • Acondicionamiento Tarrasense Associacion (ES)
  • Université Bourgogne Franche-Comté (FR)
  • Imperial College Of Science Technology And Medicine (UK)
  • Blue Synergy Sl. (ES)
  • Centro Interdisciplinar De Investigacao Marinha E Ambiental (PT)
  • Universidad Politecnica De Madrid (ES)
  • Axia Innovation Ug (DE)
  • CNRS (FR)
  • Tauw Gmbh (DE)

Financement : ERASMUS-EMJM-UN

Rôle UBFC : coordinatrice

Laboratoire impliqué : ICB
Coordinateur UBFC du projet : Stéphane Guérin

Résumé :

QuanTEEM propose un programme de master (Esrasmus Mundus) dans le domaine de la technologie quantique. Ce programme, unique en Europe, a pour ambition de former une nouvelle génération d’experts industriels, d’ingénieurs et de chercheurs, en tant qu’innovateurs quantiques.

Le programme de QuanTEEM intègre internationalisation (y compris l’interculturalité), interdisciplinarité, intersectorialité et innovation et repose sur les piliers quantiques établis (communication quantique, simulations quantiques, détection quantique, etc.)

QuanTEEM combine une recherche solide, un enseignement d’excellence, des concepts didactiques novateurs et l’intersectorialité, grâce à une forte participation de l’industrie.

Le programme offrira des cours de base et des cours à option, complétés par deux écoles saisonnières, et des stages de master au sein de thèse, ainsi que de nombreuses possibilités de mobilité combinées à des spécialisations (photoniques, matériaux quantiques, physique quantique à plusieurs corps, etc.).

Partenaires (4) :

  • Université Bourgogne Franche-Comté (FR)
  • Université Technique de Kaiserslautern (DE)
  • Université d’Aarhus (DK)
  • Institut de physique et de technologie de Moscou (Université d’État) (RU)

Financement : MSCA-IF-EF-ST

Rôle UBFC : coordinatrice

Laboratoire impliqué : ICB
Coordinateur UBFC du projet : Guy Millot (bénéficiaire : Andrey Gelash)

Le projet NWACOMPLEX vise à mener des études pionnières sur les processus ondulatoires non linéaires en optique et en hydrodynamique, mises en œuvre par un jeune chercheur théorique, le Dr A Gelash, en collaboration avec des équipes expérimentales de haut niveau de l’Université de Bourgogne et des organisations partenaires.

Le projet comprend également des formations de haute qualité, le développement de nouveaux contacts et des collaborations qui auront un effet en cascade sur le développement de la carrière du Dr A Gelash. Ce dernier, qui a de l’expérience dans la technique de transformation inverse de la diffusion, la physique des structures cohérentes non linéaires et diverses méthodes de calcul, propose de nouvelles approches théoriques et des outils numériques pour l’analyse avancée d’expériences modernes sur la génération, la détection et la propagation non linéaire de la lumière dans les systèmes optiques et les ondes à la surface de l’eau. L’idée innovante du projet est de révéler la nature des phénomènes non linéaires complexes en utilisant la théorie de la transformation inverse de la diffusion et en utilisant les avancées numériques les plus récentes. Le projet profitera à la science non linéaire par des études fondamentales des nouveaux mécanismes d’interactions des structures cohérentes, de la statistique des ondes non linéaires, du soliton dense et des gaz respiratoires. Le Dr A Gelash présentera des prédictions théoriques sur la dynamique et la statistique des ondes non linéaires qui seront vérifiées par les groupes expérimentaux des organisations hôtes et partenaires.

Les outils numériques développés permettront de générer divers modèles d’ondes non linéaires de lumière et de surface de l’eau pour des expériences sur leur propagation. Ils permettront également d’analyser de manière fiable des données expérimentales complexes révélant des structures cohérentes et leurs paramètres.

2021

Financement : CSA

Rôle UBFC : coordinatrice

Services impliqués : Pôle Culture – Mission Culture Scientifique et Technique (uB) / Service sciences, arts et culture (UFC)
Coordinateurs UBFC du projet : Lionel Maillot / Jérémy Querenet

Résumé : Le projet VOYAGES le fruit de l’effort collectif de 12 partenaires mais aussi l’héritage de 15 années de participation à la Nuit Européenne des Chercheurs en tant que Consortium.
Notre ambition est d’organiser des événements dans 14 villes françaises différentes (en se concentrant spécifiquement sur les villes de taille moyenne, où il y a des chercheurs, mais où les activités d’engagement scientifique sont moins fréquentes) et partageant les mêmes objectifs et activités, une même approche de la vulgarisation, et impliquant des chercheurs locaux.
Notre projet est basé sur un thème engageant : “Voyages” fera rêver les visiteurs et stimulera les chercheurs.
Convaincus que la qualité de l’échange avec les chercheurs est le facteur clé pour enrichir et affiner la vision du public sur la recherche et la science dans la société, nous créons des rencontres chaleureuses et esthétiques entre le public et les chercheurs.
Notre thématique stimule la créativité des scénographes et médiateurs qui conçoivent des activités ludiques à partager entre les chercheurs et le public (La valise des chercheurs, différentes Balades, etc.).
A l’échelle nationale et internationale, nous concevons trois formats en ligne qui permettront à des milliers de personnes de de découvrir des recherches de terrain dans le monde entier, de dialoguer en face à face sur Zoom et de débattre avec des chercheurs d’autres pays.
Pour réaliser cette stratégie “présentielle” et “distancielle”, les 1000 chercheurs impliqués dans le projet seront encadrés et formés par des médiateurs, des artistes ou des scénographes. Un effet durable sur les chercheurs sera l’un des résultats, car la Nuit Européenne des Chercheur.e.s est l’occasion pour eux d’entamer un long parcours d’engagement scientifique. Le ministère français de la culture soutiendra financièrement l’événement pour la 4e année, en favorisant la participation des chercheurs en sciences humaines et sociales ; le ministère de la recherche poursuivra également son soutien. Un partenaire est en charge en charge des stratégies de réduction de l’impact environnemental des événements. La Nuit Européenne des Chercheur.e.s nous permettra de prendre une bouffée d’air frais et de formuler des questions sur les ressources et l’avenir de la planète.

L’embarquement du vol 2021 pour la recherche est en cours !

Partenaires (12) :

  • UBFC (FR)
  • Terre Des Sciences Association (FR)
  • Association Cap Sciences – Centre de Culture Scientifique Technique et Industrielle Bordeaux-Aquitaine (FR)
  • Brest’aim SA (FR)
  • Université du Mans (FR)
  • Institut Mines-Télécom (FR)
  • Université de Limoges (FR)
  • Université d’Aix Marseille (FR)
  • Association Traces : Théories et Réflexions sur l’Apprendre, la Communication et l’Éducation Scientifiques (FR)
  • Université de Toulouse (FR)
  • Université de la Réunion (FR)
  • Université Côte d’Azur (FR)

Financement : MSCA-ITN-ETN

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : Chrono-Environnement
Coordinateur UBFC du projet : Renaud Scheifler

Résumé : CHRONIC vise à constituer une cohorte de futurs leaders de la recherche hautement qualifiés, formés à la compréhension et à l’intégration, dans la pratique de l’évaluation des risques environnementaux (ERE), de l’exposition chimique chronique à faible dose et à long terme et de leurs interactions avec d’autres facteurs de stress environnementaux. La recherche de CHRONIC soutiendra l’amélioration de la prise de décision dans l’évaluation des risques basée sur des informations incertaines et potentiellement conflictuelles, et dans le développement de stratégies de surveillance fondées scientifiquement. L’accent mis sur une exposition chronique aux contaminants dans différents organismes environnementaux (macrophytes, invertébrés, vertébrés) et écosystèmes récepteurs (eau douce, sédiments, sol) permet une formation plus large que celle obtenue à partir de l’étude d’un système (organisme/écosystème) unique, généralement abordé dans les programmes de doctorat et dans les objectifs standards de protection. Ainsi, CHRONIC représente un changement de paradigme, dans les méthodes et pratiques d’ERE, nécessaire pour faire face aux défis actuels et futurs en matière de contaminants. CHRONIC comprendra 13 projets de doctorat visant à développer des outils et des approches pour identifier les modes de toxicité non standards et pertinents d’une faible exposition chimique chronique et les intégrer aux facteurs de stress environnementaux. CHRONIC comprend des établissements universitaires, des centres de recherche, des institutions gouvernementales, des PME et une ONG, tous dotés d’une vaste expérience dans le domaine de l’éducation et de la formation, ainsi que d’une expertise et d’infrastructures scientifiques et techniques de pointe. Le programme posera donc les bases d’une approche intégrée de l’ERE, dont les éléments clés sont des critères d’évaluation non standards -mais pertinents sur le plan écologique- des faibles expositions chroniques. CHRONIC comprend la formation par la recherche, des cours communs couvrant les compétences techniques, scientifiques, éthiques et transférables. Les étudiants s’engageront également activement dans la communication avec les communautés scientifiques et publiques et seront inscrits à un ambitieux plan d’échange en réseau intersectoriel pour accroître leur employabilité et leur offrir une large perspective pour leur futur plan de carrière. 

Partenaires (10) :

  • Université de Roskilde (DK)
  • Université de Wageningen (NL)
  • Centre britannique d’écologie et d’hydrologie (UK)
  • Université de Lunds (SE)
  • Université d’Aveiro (PT)
  • Université d’Aarhus (DK)
  • UBFC (FR)
  • Université de Leiden (NL)
  • Centre d’Etude de l’énergie nucléaire (BE)
  • Syngenta Limited (UK)

2020

Financement : CSA

Rôle UBFC : coordinatrice

Services impliqués : Pôle Culture – Mission Culture Scientifique et Technique (uB) / Service sciences, arts et culture (UFC)
Coordinateurs UBFC du projet : Lionel Maillot / Jérémy Querenet

Résumé : Le projet LINCS est le fruit d’un travail de conception collectif de 12 partenaires et l’héritage de 14 années de participation à la Nuit Européenne des Chercheurs (NEC) en tant que consortium. L’ambition est d’organiser des événements dans 14 villes françaises, partageant les mêmes objectifs, thème, activités, approche de la vulgarisation, et en même temps impliquant des chercheurs locaux.

Convaincus que la qualité de l’échange avec les chercheurs est le facteur clé pour enrichir et affiner la vision citoyenne de la recherche, nous créons des rencontres intimes, chaleureuses et directes entre le public et les chercheurs, avec un accent particulier sur la tranche d’âge 15-30 ans. Pour ce faire, les 1200 chercheurs impliqués dans le projet seront coachés et formés par des médiateurs, des artistes ou des scénographes, selon différentes méthodes. Cet accompagnement a pour objectif d’initier un engagement durable des chercheurs, au cours de leur carrière, dans des actions de culture scientifique et technique.

Les activités prévues permettent des rencontres privilégiées et/ou des expériences partagées et amusantes en contact direct avec des chercheurs professionnels. Le “coin de l’Union Européenne (UE)” sera animé par la participation de chercheurs de l’UE, des jeux et des émissions de radio en direct. Le ministère français de la culture soutiendra financièrement l’événement pour la 3e année, favorisant la participation des chercheurs en sciences humaines et sociales ; le ministère de la recherche poursuivra également son soutien. Un partenaire est chargé des stratégies de réduction de l’impact environnemental des événements. Le projet LINCS est basé sur un slogan original, un thème destiné à intriguer les visiteurs et à stimuler la créativité des chercheurs et des médiateurs. Un thème qui témoigne de notre ambition de mettre en place des rencontres quasi intimes entre chercheurs et visiteurs. Des rencontres qui promettent de dévoiler les histoires inédites d’une profession passionnante. Un slogan qui évoque à la fois les secrets et la curiosité : “Petits secrets nocturnes”. Mais chut !

Partenaires (12) :

  • UBFC (FR)
  • Terre des Sciences (FR)
  • Cap Sciences – Centre de Culture Scientifique Technique et Industrielle Bordeaux-Aquitaine (FR)
  • Brest’aim SA (FR)
  • Université du Mans (FR)
  • Institut Mines-Télécom (FR)
  • Fondation Partenariale de l’université de Limoges (FR)
  • Université d’Aix Marseille (FR)
  • Association Traces : Théories et Réflexions sur l’Apprendre, la Communication et l’Éducation Scientifiques (FR)
  • Université de Toulouse (FR)
  • Université de la Réunion (FR)
  • Université Côte D’azur (FR)

Financement : MSCA-IF-EF-ST

Rôle UBFC : coordinateur

Laboratoire impliqué : Institut de Mathématiques de Bourgogne (IMB)

Coordinateur UBFC du projet : J.-L. Jaramillo

Résumé : Les trous noirs sont parmi les objets les plus fascinants de l’Univers. Ils sont aujourd’hui au cœur de notre compréhension de la gravitation. Ils fournissent des indices essentiels vers une théorie de la gravité quantique. Ils constituent la principale source d’émission des ondes gravitationnelles, qui joueront un rôle central dans l’astrophysique future. Ils constituent la principale source d’émission des ondes gravitationnelles, qui joueront un rôle central dans l’astrophysique future. Les trous noirs sont également au centre de la relativité mathématique, et la preuve de leur stabilité est encore aujourd’hui un problème complexe. Au cours des dernières décennies, plusieurs analogies entre la gravité et la mécanique des fluides ont été développées. Cette approche interdisciplinaire a conduit à de nombreuses méthodes innovantes et à des résultats probants, qui ont permis d’approfondir notre compréhension des trous noirs, des fluides ou des superfluides. Plus récemment, une telle analogie a été utilisée par divers groupes expérimentaux, qui ont pu reproduire avec succès plusieurs effets clés de la physique des trous noirs en utilisant des systèmes de fluides.

L’objectif de ce projet est de développer les outils mathématiques permettant d’ouvrir une nouvelle voie dans ce domaine interdisciplinaire : la compréhension de la dynamique non linéaire. En d’autres termes, comment les ondes sont affectées par un écoulement ou espace-temps de fond, et modifient par la suite leur dynamique. Il se concentrera sur trois axes de recherche : l’analogue de l’effet Hawking, les instabilités superradiantes et les résonances. Ce projet fera appel à un chercheur expérimenté en modèles analogues dans un groupe de physique mathématique solide, au sein de l’Institut de mathématiques de Bourgogne (IMB). L’objectif est d’exploiter les mathématiques modernes pour développer de nouveaux outils pour l’analyse conjointe des trous noirs et des fluides. Il s’appuiera d’une part sur des méthodes mathématiques de modèles intégrables et sur la théorie spectrale des opérateurs non auto-adjoints, deux domaines dans lesquels le groupe hôte a une forte expertise, et d’autre part sur les connaissances en Relativité Générale et en modèles analogues du chercheur expérimenté.

Financement : MSCA-IF-EF-ST

Rôle UBFC : coordinatrice

Laboratoire impliqué : Femto-St
Coordinateurs UBFC du projet : Muhammad Hamidullah (ER),
Thérèse Leblois

Résumé : Les organes sur puce (OoC) sont un remarquable exemple de la convergence de la biologie et de la microtechnique. L’OoC constitue une révolution dans la découverte et le développement de médicaments : ils permettront de réduire les besoins en expérimentation animale et d’accélérer le processus de recherche et de développement de la médecine de précision et personnalisée. Cependant, la complexité du système OoC constitue frein à son déploiement à grande échelle et à son application commerciale.

L’objectif du projet SmOoC de recherche est de développer un système OoC intelligent, automatisé et rentable. Ce système se veut être adapté à la fabrication à grande échelle et destiné à des applications biologiques pour le secteur médical. Cette technologie vise à combler le fossé entre le laboratoire et l’application commerciale pour la découverte de médicaments et la future médecine personnalisée.

Financement : MSCA-ITN-ETN

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : Biogéosciences
Coordinatrice UBFC du projet : Emmanuelle Pucéat

Résumé :

Les systèmes source-puits (S2S) décrivent les processus sédimentaires qui résultent des mouvements tectoniques ou des effets climatiques (signaux) au cours des temps géologiques, ce depuis les zones d’érosion (sources) jusqu’au dépôt final (puits).

La compréhension des systèmes S2S est essentielle pour améliorer nos capacités à prévoir les caractéristiques des accumulations sédimentaires renfermant des ressources sociétales et industrielles essentielles (géomatériaux, énergie, minéraux, eaux souterraines, déchets).

L’exploration efficace des ressources terrestres en vue d’un développement futur durable et responsable repose sur la formation de la prochaine génération de chercheurs avec une approche holistique et interdisciplinaire des systèmes S2S.

Le projet S2S-FUTURE a pour objectif de créer un réseau de formation pour les chercheurs qui permettra de dynamiser la recherche dans ce domaine. L’organisation d’écoles d’été annuelles et le développement d’un portail web faciliteront les échanges de connaissances sur les systèmes complexes de S2S à grande échelle. Par ailleurs, S2S-FUTURE aidera les jeunes chercheurs à construire une carrière prometteuse dans ce domaine.

Financement : MSCA-RISE

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : Femto-St

Coordinateur UBFC du projet : Samuel Margueron

Résumé : Le projet ReACTIVE Too réuni des experts de l’industrie et du monde universitaire pour rechercher et développer la fiabilité et la conception agile de systèmes électroniques déployés dans des applications pour la sécurité automobile et la santé. Ces systèmes actifs surveillent les performances et l’environnement du véhicule ou des lieux de vie assistée pour aider à prévenir les accidents et réduire l’impact d’une situation d’urgence. Le projet étudiera également les possibilités d’appliquer l’intelligence artificielle (ΑΙ), le deep learning et le pronostic aux futurs systèmes électroniques.

Les concepts développés seront testés par des entreprises partenaires dans les secteurs de l’automobile et de la santé les industries. L’équipe du projet est composée de onze partenaires universitaires et industriels finlandais, France, Pologne et du Royaume-Uni; et un partenaire de pays tiers chinois.

Site web : https://reactivetoo.org/

Partenaires (11) :

  • Université de Wolverhampton (UK)
  • Université de Liverpool John Moores (UK)
  • UBFC (FR)
  • École polytechnique de Silésie – SUT (PL)
  • Sensor City Liverpool Ltd (UK)
  • Aptiv (PL)
  • Tampereen Korkeakoulusaatio Sr – TAU (FI)
  • Satakunnan Ammattikorkeakoulu Oy – SAMK (FI)
  • Junet (FI)
  • Cedrat (FR)
  • Annealsys (FR)

Financement : FCH2-RIA

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : Fuell Cell Lab / Femto-St
Coordinatrice UBFC du projet : Marie-Cécile Péra

Résumé : RUBY vise à développer et à mettre en œuvre un outil capable d’assurer des fonctions intégrées de surveillance, de diagnostic, de pronostic et de contrôle de la production par les systèmes de micro-cogénération (μ-CHP) et de secours (BUP), basés sur la pile à combustible à oxyde solide (SOFC) et la pile à combustible à membrane échangeuses de protons (PEMFC).

L’objectif est de proposer un démonstrateur finalisé pour la production, l’installation et la commercialisation de piles à combustible stationnaires (FCSs) avec de nouvelles fonctions de gestion qui amélioreront la durée de vie du système, la durabilité de la pile, la disponibilité, la fiabilité et la performance globale avec une efficacité accrue. Ces améliorations permettront de réduire le coût total de possession, ouvrant ainsi la voie à la mise en œuvre de services de maintenance avancés, à la réduction des coûts et à l’augmentation des périodes de garantie, ce qui se traduira par une meilleure satisfaction des clients. RUBY s’appuie sur les résultats des 8 dernières années de recherche appliquée qui ont contribué à faire évoluer les technologies de la pile à combustible vers la même maturité que les technologies de conversion de l’énergie conventionnelle disponibles sur le marché.

La principale caractéristique de l’outil RUBY est la spectroscopie d’impédance électrochimique (SIE), basée sur la surveillance avancée des SOFC et PEMFC, dont la viabilité a été démontrée pour sa mise en œuvre dans les FCSs. RUBY finalisera le travail sur l’intégration matérielle avec le diagnostic de la pile et les algorithmes de contrôle du stack ainsi qu’avec les algorithmes de détection des défauts pour les auxiliaires du système. La vision holistique des piles à combustible stationnaires et une connaissance approfondie de l’état de santé seront utilisées pour évaluer la durée de vie des composantes des FCS afin d’améliorer la supervision. Des algorithmes basés sur l’intelligence artificielle seront exploités pour traiter les données issues des piles à combustible stationnaires dans le but de contribuer à la gestion de la production et l’intégration dans les futurs réseaux intelligents. Pendant un an, des tests seront effectués dans des conditions opératoires réelles pour les μ-CHP certifiés et dans un environnement contrôlé pour les BUP, ce afin collecter des informations sur le comportement à long terme dans un délai plus court.  Les composantes de l’outil commenceront par TRL5/6 et se termineront par TRL8 pour μ-CHP et TRL7 pour BUP.

Site web : https://www.rubyproject.eu/

Partenaires (11) :

  • Université de Salerne (IT)
  • CEA (FR)
  • Solidpower SPA (IT)
  • Ballard Europe (DK)
  • Bitron (IT)
  • Institut Jozef Stefan – JSI (SI)
  • Centre de Recherche Technologique VTT OY (FI)
  • Eifer – Institut européen pour la recherche en énergie – par EDF & KIT (DE)
  • UBFC (FR)
  • École Polytechnique Fédérale de Lausanne (CH)
  • Fondation Bruno Kessler (IT)

Financement : FCH2-RIA

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : Fuell Cell Lab / Femto-St

Coordinateurs UBFC du projet : Daniel Hissel, Nadia Yousfi Steiner

Résumé : Les piles à combustible sont des technologies prometteuses pour les applications de transport, allant des bus aux navires océaniques, où elles sont en concurrence avec d’autres technologies bien établies. En tant que technologie complexe et disruptive, les piles à combustible nécessitent des connaissances spécialisées pour une bonne intégration dans les dispositifs et systèmes. Cela représente un obstacle énorme à leur adoption par des industriels qui manquent d’expérience ou de confiance dans ces nouvelles technologies. La communauté des piles à combustible doit donc aider les intégrateurs de systèmes à développer et à optimiser les systèmes hybrides batteries/ piles à combustible pour des applications variées, mais aussi à les accepter comme moyen de génération sûre et propre de l’énergie.

La vision globale de ce projet est de développer un outil logiciel-matériel (cyber physique) entièrement open source qui peut être adopté comme norme mondiale pour la conception de systèmes de piles à combustible. Cette plate-forme permettra à un intégrateur de système dans une PME, ayant une expérience limitée des piles à combustible, de concevoir rapidement un groupe motopropulseur hybride à base de piles à combustible pour son application spécifique. La plateforme rendra ce développement aussi rapide que pour les groupes motopropulseurs à combustion ou à batterie et donnera à l’intégrateur l’assurance que le système répondra à ses exigences de performance, de fiabilité et de durabilité.

Ce projet réunira un groupe de spécialistes expérimentés des piles à combustible pour développer cette plateforme (SINTEF, BALLARD et UBFC) ainsi que plusieurs intégrateurs de systèmes ou utilisateurs finaux qui sont des organisations de premier rang dans leur domaine spécifique, WESTCON (maritime), BANKE (véhicules utilitaires lourds), VIVARAIL (ferroviaire), SOLARIS (autobus).

Site web : https://www.sintef.no/projectweb/virtual-fcs/

Partenaires (7) :

  • Sintef (NO)
  • UBFC (FR)
  • Ballard Power Systems Europe – BPSE (DK)
  • Westcon Power And Automation As (NO)
  • Banke ApS (DK)
  • Vivarail (UK)
  • Solaris Bus & Coach Spolka Akcyjna (PL)

Financement : MSCA-ITN-ETN

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : Femto-St

Coordinateur UBFC du projet : Daniel Brunner

Résumé : La future croissance économique de l’Europe exige des ingénieurs et des chercheurs capables de concevoir, de développer et de mettre en œuvre de nouvelles technologies de l’information pour soutenir la transformation fulgurante de l’économie, des activités publiques et des institutions fondées sur le pilotage par les données numériques. Les technologies actuelles de l’information, du numérique et de leur traitement reposent fortement sur les approches et les architectures informatiques classiques développées sur un modèle de von Neumann. Il est bien connu aujourd’hui que les technologies s’inspirant du cerveau ou de la nature (neuromorphiques) peuvent offrir des avantages substantiels en termes de capacités et d’efficacité énergétique dans le traitement de l’information. Le développement de dispositifs matérielles analogiques nous permettra d’obtenir une efficacité de bande passante nettement supérieure, un traitement plus rapide et une adaptabilité plus grande grâce à l’intégration de systèmes d’auto-apprentissage. Le réseau européen de formation à l’informatique post-numérique – POSTDIGITAL est un réseau de formation interdisciplinaire composé d’équipes internationales de premier rang issues du monde universitaire, des centres de recherche et de l’industrie, dont IBM, Thales et trois PME très réputées. POST-DIGITAL offrira une opportunité de formation unique à une cohorte de 15 chercheurs en début de carrière dans les domaines interdisciplinaires des nouvelles technologies informatiques neuromorphiques disruptives et de leurs applications. La forte présence industrielle dans le réseau permettra de combler le fossé entre l’innovation initiale et son exploitation, en fournissant aux jeunes chercheurs l’expérience d’applications et de solutions pratiques au-delà des méthodes numériques traditionnelles. POST-DIGITAL a l’ambition et la vision de créer une nouvelle génération de leaders scientifiques et industriels qui contribueront grandement à renforcer les effectifs dans le domaine en Europe ainsi que la compétitivité de l’industrie dans une future économie liée à la technologie numérique et post-numérique.

Site web : https://postdigital.astonphotonics.uk/

Partenaires (10) :

  • Université d’Aston (UK)
  • Agence d’Etat – Conseil supérieur d’Investigations Scientifiques – CSIC (ES)
  • UBFC (FR)
  • IBM (CH)
  • Institut de microélectronique et composants – IMEC (BE)
  • Light On (FR)
  • Université libre de Bruxelles (BE)
  • VLC Photonics Sociedad Limitada (ES)
  • Thales (FR)
  • Université d’État Groningen (NL)

Financement : IA

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoires impliqués : Biogéosciences / CIAD / CREDIMI
Coordinateur UBFC du projet : Yves Richard

Résumé : RESPONSE soutient les villes phares de Dijon (FR) et Turku (FI) et leurs villes homologues de Bruxelles (BE), Saragosse (ES), Botosani (RO), Ptolemaida (GR), Gabrovo (BU) et Severodonetsk (UA) pour leur permettre de fournir des pâtés et des quartiers à énergie positive. Grâce à RESPONSE, les deux collectivités locales atteindront une pénétration des sources d’énergie renouvelables locales de 11,2 GWh/an, des économies d’énergie de 3 090 MWh/an et une réduction des émissions de 9 799 tonnes de CO2eq/an dans leurs districts. Pour atteindre cet objectif, RESPONSE présente 10 solutions intégrées (IS), comprenant 86 éléments innovants (technologies, outils, méthodes), qui sont suivis à l’aide de mesures d’impact spécifiques (KPI). Elle suscite l’intérêt de diverses parties prenantes en générant des modèles commerciaux novateurs permettant la mise à l’échelle et la reproduction des solutions sous forme d’une feuille de route validée pour des villes durables en Europe et au-delà. RESPONSE adopte une stratégie de transition énergétique, qui comprend 5 axes de transformation (AT), englobant les 10 IS. L’axe de transformation n° 1 se concentre sur la transformation du parc immobilier existant et nouveau en énergie positive et prête à l’emploi. L’axe de transformation n° 2 se concentre sur la décarbonisation du réseau électrique et des systèmes de chauffage/refroidissement urbain, en soutenant les régions à base de combustibles fossiles en transition et le développement de communautés énergétiques. L’AT n° 3 propose des stratégies de flexibilité du réseau et de nouveaux systèmes de stockage pour optimiser les flux d’énergie, maximiser l’autoconsommation et réduire le stress du réseau. L’AT n° 4 relie les PIC (protection des infrastructure critique) existants à des applications et autres infrastructures numériques pour permettre la numérisation des services et des écosystèmes urbains connectés, en intégrant également la mobilité électronique intelligente pour promouvoir la décarbonisation du secteur de la mobilité. L’AT5 propose des pratiques interdisciplinaires d’engagement citoyens et de co-création des pratiques, qui placent les citoyens au premier plan de l’aménagement des villes dans lesquelles ils vivent et du développement de la vision audacieuse de chaque ville pour 2050. Une attention particulière est accordée à la création de villes résilientes et sûres, ce qui permet d’améliorer la qualité de vie et de réduire les effets du changement climatique.

Site web : https://h2020response.eu/

Partenaires (53) :

  • EIFER – Institut européen de recherche sur l’énergir – EDF & KIT (DE)
  • Dijon Métropole (FR)
  • Commune de Dijon (FR)
  • EDF (FR)
  • UBFC (FR)
  • ENEDIS (FR)
  • Grand Dijon Habitat (FR)
  • Office Public de l’Habitat de la Côte d’Or – ORVITIS (FR)
  • Bouygues (FR)
  • FAFCO (FR)
  • ATMO Bourgogne-Franche-Comté (FR)
  • ONYX (ES)
  • CORIANCE (FR)
  • OGGA (FR)
  • CNET (SE)
  • CIVOCRACY (FR)
  • NanoSense (FR)
  • K.I.D.S A.I’S Wittym (FR)
  • PANGA (FR)
  • Ville de Turku (FI)
  • Centre de recherche technologique – VTT OY (FI)
  • Université des Sciences Appliquées de Turun – TUAS (FI)
  • Turun Ylioppilaskylasaatio – TYS (FI)
  • Oy Turku Energia-Åbo Energi Ab (FI)
  • Institut de Météorologie – FMI (FI)
  • HOGFORSGST OY (FI)
  • ELISA (FI)
  • ELCON (FI)
  • Solar Finland OY (FI)
  • Sunamp Limited – SUN (UK)
  • eGain (SE)
  • Université de Turku – UTU (FI)
  • Oilon (FI)
  • Turku City Data – TCD (FI)
  • SAHKO-JOKINEN (FI)
  • HR – Ikkunat Ruhkala Oy (FI)
  • FerroAmp (SE)
  • Ville de Bruxelles (BE)
  • UP4NORTH (BE)
  • Conseil Municipal de Saragosse (ES)
  • Municipalité de Botosani (RO)
  • Institut National de Recherche et de Développement en Électro-technique Icpe-Ca Bucuresti (RO)
  • EORDAIAS (EL)
  • Municipalité de Gabrovo (BG)
  • Technologies Innovantes de l’énergie et de l’information Ltd – IEIT (BG)
  • Département de l’assistance technique internationale, du développement de l’innovation et des affaires étrangères Administration d’État régionale de Louhansk – DITA (UA)
  • CERTH (EL)
  • Fondation CIRCE – Centre de recherche sur les ressources et la consommation d’énergie (ES)
  • RINA Consulting SPA (IT)
  • Société de l’innovation du Portugal –
  • Conseil aux entreprises et promotion de l’innovation SA (PT)
  • Université Pontificale de Comillas (ES)
  • ISOLUTIONS LLC (UA)
  • Université Technique Nationale d’Athènes (EL)

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RESPONSE: integRatEd Solutions for POsitive eNergy and reSilient CitiEs

RESPONSE supports the Lighthouse cities of Dijon (FR) and Turku (FI) and their Fellow cities Brussels (BE), Zaragoza (ES), Botosani (RO), Ptolemaida (GR), Gabrovo (BU) and Severodonetsk (UA) to facilitate them deliver positive energy blocks and districts. Through RESPONSE, the two LHs will achieve a local RES penetration of 11.2 GWh/y, energy savings of 3,090 MWh/y and an emission reduction of 9, 799 tons CO2eq/y within their districts. To achieve this goal, RESPONSE demonstrates 10 Integrated Solutions (ISs), comprising of 86 innovative elements (technologies, tools, methods), that are being monitored with specific impact metrics (KPIs). It attracts the interest of various stakeholders by generating innovative business models enabling the upscale and replication of the solutions forming a validated roadmap for sustainable cities across Europe and beyond. RESPONSE adopts an energy transition strategy, which includes 5 Transformation Axes (TAs), encompassing the 10 ISs. TA#1 focuses on transforming existing and new building stock into Energy Positive and Smartready. TA#2 focuses on the decarbonization of the electricity grid and the district heating/cooling systems, supporting fossilbased regions in transition and the development of energy communities. TA#3 proposes grid flexibility strategies and novel storage systems for optimizing energy flows, maximize self-consumption and reduce grid stress. TA#4 links existing CIPs with apps and other digital infrastructure to enable digitalisation of services and connected city ecosystems, integrating also smart e-Mobility to promote the decarbonisation of the mobility sector. TA#5 offers interdisciplinary citizen engagement and co-creation practices putting citizen at the forefront of shaping the cities they live in and towards the development of each city’s 2050 own bold city-vision. Special focus is given to creating resilient and safe cities increasing quality of life and lowering the impacts of climate change.

Financement : IA

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : CIAD
Coordinateur UBFC du projet : Stéphane Galland

Résumé : Dans le cadre de l’Union énergétique, l’Union européenne (UE) vise à transformer les systèmes énergétiques vers une économie durable, à faible émission de carbone et respectueuse du climat, en plaçant les consommateurs au centre. Les bâtiments jouent un rôle clé dans cette transition car, d’une part, ils sont responsables d’environ 40 % de la consommation d’énergie et de 36 % des émissions de CO2 dans l’UE et, d’autre part, l’engagement potentiel des consommateurs par le biais des mécanismes de réponse à la demande. Pour permettre cette transformation, les réseaux de distribution devront faire face à de nouveaux paradigmes dans leur mode de fonctionnement, en s’appuyant davantage sur des réseaux intelligents flexibles capables d’accueillir en toute sécurité davantage de sources d’énergie renouvelables (SER) et d’intégrer de nouvelles charges, telles que l’électricité pour chauffer/refroidir, l’électricité pour gaz/liquide et les nouvelles technologies, ainsi que les véhicules électriques (VE), tout en progressant en matière de sécurité d’approvisionnement et d’accessibilité économique. Par conséquent, cette situation mondiale exigera la création d’un nouveau concept d’écosystème connecté entre les acteurs du système énergétique et les consommateurs. Dans ce scénario, le consortium du projet a accepté ce défi et propose de développer le “projet REDREAM”, qui non seulement permettra la participation effective des consommateurs/prosommateurs au marché de l’énergie, mais entraînera également un changement profond transformant la chaîne de valeurs des entreprises traditionnelles en une chaîne de production de valeurs, basée sur un paradigme révolutionnaire de logique dominante de service. L’objectif principal du projet REDREAM est de déplacer efficacement la participation du consommateur (en tant que consommateur résidentiel, industriel et tertiaire) au centre du marché de l’énergie par le biais d’un écosystème ouvert et co-créatif où toutes les parties prenantes interagiront activement. Ce défi ambitieux nécessitera la collecte d’outils et de services de réponse à la demande (énergétique et non énergétique) capables de donner aux consommateurs la capacité de participer au marché de l’énergie grâce à une amélioration de la prévisibilité des modèles de consommation et du comportement des consommateurs.

Plus d’informations ici (document en anglais).

Partenaires (15) :

  • Universidad Pontificia Comillas (ES)
  • Stemy Energy (ES)
  • Time.Lex (BE)
  • ECoop (ES)
  • New Order Design Studio SL (ES)
  • Civiesco (IT)
  • Associazione BIO-Distretto Della Via Amerina E Delle Forre (IT)
  • Rimond Engineering Procurement Andconstruction Management Srl (IT)
  • Zelena Energetska Zadruga Za Usluge (HR)
  • Bath & West Community Energy Limited (UK)
  • National Technical University Of Athens – NTUA (EL)
  • UBFC (FR)
  • Omi-Polo Espanol Sa -OMIE (ES)
  • European Science Communication Institute (ESCI) Ggmbh (DE)
  • OlivoENERGY Consulting Sl (ES)

Financement : MSCA-ITN-ETN

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : ARTEHIS
Coordinatrice UBFC du projet : Sabine Lefebvre

Résumé : CARMEN (Communal Art – Reconceptualising Metrical Epigraphy Network) formera 11 ESR pour faire face aux défis sociétaux dans les domaines de la compréhension interculturelle, de la culture populaire et de la protection du patrimoine culturel. L’étude de la poésie dans la tradition épigraphique romaine aidera à retrouver les bases de la tradition de l’art populaire européen. Cette fascinante poésie exposée publiquement (carmina) combine des formes d’art verbal et des manifestations matérielles d’expressions culturelles pour une période de près de 1000 ans. Nous éditerons des textes, analyserons des sujets sociolinguistiques, esthétiques et de genre, et discuterons des phénomènes régionaux dans la culture textuelle et matérielle. Notre reconceptualisation innovante de ce patrimoine sera une étape importante pour démocratiser les perceptions contemporaines de l’art et pour libérer le potentiel de compréhension de l’hétérogénéité des performances sociales et culturelles. L’acquisition de connaissances spécialisées sur le passionnant sujet de CARMEN permettra de sensibiliser davantage à la diversité culturelle et d’apprécier l’art populaire. Nous participerons à la création d’une nouvelle communauté de participants conscients d’eux-mêmes dans la production culturelle. Notre programme multidisciplinaire et intersectoriel permettra aux ESR de s’engager dans la recherche universitaire de haut niveau, ainsi que dans les questions de patrimoine culturel, de transfert de connaissances et de culture contemporaine non élitiste dans toute l’Europe : une correspondance parfaite au concept global de l’objectif ETN, qui vise à améliorer la mobilité et l’employabilité.

Site web : https://carmen-itn.eu/

Partenaires (8) :

  • Université Johannes Gutenberg de Mayence (DE)
  • Université de Séville (ES)
  • Université de Rome “La Sapienza” (IT)
  • Université de Trèves (DE)
  • UBFC (FR)
  • Université du Pays basque / Euskal Herriko Unibertsitatea (ES)
  • Musée régional rhénan de Trèves (DE)
  • Université de Vienne (AT)

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CARMEN: Communal Art – Reconceptualising Metrical Epigraphy Network will train 11 ESRs to face societal challenges in the fields of intercultural understanding, popular culture, and protection of cultural heritage. Studying poetry in the epigraphic Roman tradition will help to regain an eminent body of European folk art tradition. This fascinating publicly exposed poetry (carmina) combines verbal art forms and material manifestations of cultural expressions for a period of 1000 years. We will edit texts, analyse socialinguistic, aesthetic, and gender topics, and discuss regional phenomena in textual and material culture. Our innovative reconceptualization of this heritage will be an important step to democratise contemporary perceptions of art and to unlock the potential for understanding the heterogeneity of social and cultural performance. Obtaining specialist knowledge on the intriguing CARMEN topic will increase the awareness of cultural diversity and appreciation of popular art. We will take part in the creation of a new community of self-conscious participants in culture-production. Our multidisciplinary and intersectoral program will enable the ESRs to engage in academic research of highest level, as well as in issues of cultural heritage, knowledge transfer and contemporary non-elite culture all over Europe: A perfect match to the overall concept of the ETN-objective of enhancing mobility and employability.

2019

Financement : MSCA-ITN-ETN

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : Laboratoire Imagerie et Vision Artificielle (ImViA)

Coordinateur UBFC du projet : Alamin Mansouri

Résumé : Les objets du patrimoine culturel ont subi des changements ou dégradations permanents au fil du temps. Afin de transmettre l’héritage de ces objets aux générations futures, il est important de surveiller, d’estimer et de comprendre ces changements aussi précisément que possible. Ces investigations aideront les conservateurs à planifier à l’avance les traitements nécessaires ou à ralentir les processus de détérioration spécifiques. Les caractéristiques dynamiques des matériaux varient d’un objet à l’autre et sont influencées par plusieurs facteurs. Pour détecter et prévoir leurs modifications, une documentation précise et des analyses sont nécessaires. Au fil des ans, la numérisation des objets du patrimoine culturel à l’aide de techniques d’imagerie scientifique s’est généralisée et a créé une quantité massive de jeux de données de différentes formes en 2D et en 3D. Plusieurs projets passés ont porté sur différents aspects des développements technologiques pour de meilleures méthodes de numérisation. On s’est moins concentré sur le traitement et l’analyse de ces jeux de données pour en tirer le meilleur parti et pour leur exploration ultérieure pour la surveillance des « changements » d’artefacts à des fins de conservation. L’absence d’outils numériques adéquats pour surveiller ces changements sont liés au comportement et à la stabilité des matériaux, qui doivent encore être élucidés. Le projet proposé amènera la numérisation du patrimoine culturel à un autre niveau en explorant des jeux de données numériques pour les analyser et les interpréter davantage en profondeur. L’idée principale est d’élaborer des méthodologies pour l’évaluation des changements dans les objets du patrimoine culturel en comparant et en combinant des jeux de données numériques capturés à différentes périodes. La validité des méthodes doit être évaluée à travers des études de cas menées en collaboration avec des experts en patrimoine culturel et des parties prenantes. Le projet est une approche interdisciplinaire combinant une expertise sur les techniques d’imagerie, l’informatique, l’hydrographie et la science de la conservation.

Site web : http://change-itn.eu/

Partenaires (9) :

  • Université norvégienne des Sciences et de la Technologie – NTNU (NO)
  • Université de technologie de Varsovie (Pl)
  • UBFC (FR)
  • Université d’Oslo (NO)
  • CNRS (FR)
  • Université de Technologie de Chypre (CY)
  • Haute École Spécialisée de Suisse Occidentale (CH)
  • Musée national Suisse (CH)
  • Université d’Amsterdam (Nl)

Financement : RIA

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : Laboratoire ELLIADD
Coordinateur UBFC du projet : Nicolas Bert

Résumé : Le projet PAsCAL, d’une durée de 36 mois, propose une approche de sensibilisation et de diffusion à grande échelle pour traiter tous les problèmes soulevés par la majorité (sinon la totalité) du grand public qui entravent l’adoption à grande échelle des véhicules connectés et autonomes (VCA) sur le marché. Il ne se concentrera pas seulement sur l’interaction des “utilisateurs” dans ou à proximité des VCA, mais évaluera également l’impact du transport connecté sur le bien-être, la qualité de vie et l’équité des personnes. PAsCAL s’appuiera sur un ensemble fortement interdisciplinaire d’outils innovants issus à la fois des sciences humaines et de la technologie, pour recueillir l’adhésion et l’attitude du public, analyser et évaluer ses préoccupations, modéliser et simuler des scénarios réalistes de pratiques de transfert et valider l’innovation en matière de recherche dans un certain nombre d’essais dans le monde réel. L’association au consortium de catégories spéciales d’utilisateurs, comme les personnes handicapées, et de prestataires de services ayant un rayonnement mondial de millions de membres et plusieurs milliers de clients dans toute l’UE garantira la cohérence des résultats, en tenant compte des principaux obstacles/barrières sociaux qui peuvent entraver l’acceptation des VCA et permettrait leur réutilisation dans de nouvelles entreprises, de nouveaux services et de nouvelles applications.

Site web : https://www.pascal-project.eu/

Partenaires (13) :

  • Institut de Science et de Technologie du Luxembourg (LU)
  • Club Automobile d’Italie (IT)
  • Luxmobility (LU)
  • Rds Driving Services Limited (UK)
  • Etelätär (EE)
  • Université de Leeds (UK)
  • Université de Liverpool (UK)
  • UBFC (FR)
  • Examotive Sa (LU)
  • Université de Mannheim (DE)
  • E-Bus Competence Center S.A.R.L (LU)
  • Union Européenne des Aveugles – European Blind Union (FR)
  • Realdolmen NV (BE)

Financement : MSCA-IF-GF

Rôle UBFC : coordinatrice

Laboratoire impliqué : Biogéosciences
Coordinateurs UBFC du projet : Alexandre Pohl, Emmanuel Pucéat

Résumé : Les océans jouent un rôle essentiel dans la régulation du CO2 atmosphérique grâce à un mécanisme, appelé “pompe biologique”, impliquant des algues microscopiques. L’évolution des conditions environnementales peut affecter ce système mais aussi l’oxygénation des océans, et ce d’une manière difficilement prévisible pour le moment. Le projet BioSIGNAL utilisera la modélisation couplée des écosystèmes océaniques et des cycles géochimiques, guidée par les enregistrements passés des perturbations de la pompe biologique, afin de comprendre la mécanique du processus. Les enseignements tirés de cette analyse apporteront une aide inestimable aux scientifiques et aux décideurs politiques qui travaillent sur la prochaine génération de modèles d’écosystèmes marins projetant l’effet du changement climatique sur les processus océaniques.

La pompe biologique représente le mécanisme par lequel le carbone est assimilé par les algues photosynthétiques dans la zone photique de l’océan, puis exporté en profondeur à la mort des organismes. La plus grande partie de cette production exportée est généralement reminéralisée alors qu’elle traverse la colonne d’eau, faisant localement chuter la concentration des eaux en oxygène. Une fraction de cette production exportée peut néanmoins atteindre les fonds marins, où elle est susceptible d’être enfouie. Un tel enfouissement permet un stockage pérenne de carbone provenant du système océan-atmosphère et induit une chute de la concentration atmosphérique en CO2. Il est donc crucial de bien comprendre la réponse de la pompe biologique aux changements de conditions environnementales afin de pouvoir prévoir, de manière robuste, l’impact des perturbations environnementales sur le climat et l’oxygénation des océans, à la fois dans le passé comme en réponse aux émissions anthropiques actuelles. Toutefois, la réponse de l’écosystème face aux changements climatiques et la manière dont il impacte l’intensité et l’efficacité de la pompe biologique restent difficiles à prévoir. Pour y remédier, le projet propose ici d’étudier la sensibilité de la pompe biologique d’une manière innovante, c’est-à-dire en utilisant un modèle écologique nouveau offrant une représentation des cycles biogéochimiques marins. Le projet se concentrera sur des périodes clés du passé de notre planète, qui fournissent un enregistrement complet auquel les résultats du modèle pourront être directement comparés. La confrontation des résultats du modèle avec les enregistrements géologiques permettra également de développer une compréhension mécaniste du comportement du système écologique en réponse à un large éventail de perturbations environnementales. L’approche proposée constitue une occasion unique d’améliorer notre compréhension des données géologiques et de ce qu’elles peuvent nous apprendre sur l’avenir. Les enseignements tirés de cette expérience, qu’ils soient positifs ou négatifs, alimenteront la prochaine génération de modèles d’écosystèmes marins, aujourd’hui nécessaires à l’amélioration des projections des impacts futurs du changement climatique sur les écosystèmes océaniques. Les conclusions tirées de ce projet intéresseront un large éventail de scientifiques spécialisés dans l’étude du changement climatique contemporain et, en fin de compte, les décideurs politiques.

Financement : CS2-RIA

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : Laboratoire Interdisciplinaire Carnot de Bourgogne (ICB)
Coordinateur UBFC du projet : Roland Oltra

Résumé : Les alliages d’aluminium restent largement utilisés dans le domaine aéronautique en raison de leur rapport élevé résistance mécanique/poids. Un des principaux inconvénients est que leur microstructure est sensible à la corrosion, ce qui peut générer, par exemple, des piqûres. La corrosion est un processus dynamique dont la vitesse de propagation reste difficile à prévoir et varie selon le type de corrosion qui se produit (piqûres, corrosion intergranulaire, exfoliation, corrosion filiforme, fatigue par corrosion et corrosion sous contrainte. Bien que les dommages dus à la corrosion puissent être détectés par des essais non destructifs, ces méthodes de détection sont limitées dans leur capacité à identifier l’amorçage de la corrosion et l’origine physico-chimique du défaut. Par conséquent, la corrosion n’est pas détectée à un stade suffisamment précoce et les mesures d’inspection approfondies ne peuvent être lancées que lorsque le dommage par corrosion devient significatif (présence de fissures ou perte d’épaisseur). Le projet U-CROSS, financé par l’UE, vise à développer un capteur ultrasonique qui combine des éléments actifs et passifs pour la détection précoce de la corrosion localisée et pour le suivi de la propagation de la corrosion dans le temps. Ces nouveaux capteurs contribueront à prévenir les dommages critiques pouvant conduire à la perte d’intégrité de certains composants de la structure des avions.

Combinés à des modèles prédictifs, ils permettront de prévoir l’évolution des dommages lorsque la peinture, censée protéger les alliages en question, est dégradée. L’objectif principal du projet U-CROSS est de concevoir, développer et valider l’application de capteurs de corrosion à ultrasons (UCS), combinant des types passifs (émission acoustique) et actifs (test par ultrasons à impulsions), pour la surveillance de la corrosion, leur permettant de détecter en temps réel les premiers stades de corrosion localisée ainsi que de suivre l’évolution des dommages dans le temps. Pour les calibrer, une stratégie bien définie sera suivie pour valider leur mise en œuvre par le développement de simulation élémentaire sur des cibles témoins “blocs témoins modèles”, en tenant compte des caractéristiques intrinsèques de chaque phénomène de corrosion. Le choix des capteurs ultrasonores qui seront utilisés en fonction du phénomène de corrosion sera effectué par des essais réalisés sur plusieurs bancs d’essai tant au laboratoire que lors d’expositions naturelles. Le projet vise également à développer un outil logiciel (de type aide à la décision) pour permettre aux utilisateurs concernés d’intégrer ce type de capteur et de prévoir le nombre de cycles opérationnels avant que des dommages critiques ne se produisent. Trois organismes de recherche, une PME accréditée NADCAP pour le contrôle des peintures de protection et un leader européen dans la fabrication de capteurs de corrosion à ultrasons et l’inspection par ultrasons unissent leurs compétences dans U-CROSS pour atteindre ces objectifs ambitieux, et garantir la future intégration industrielle des résultats obtenus.

Partenaires (5) :

  • Cidetec (ES)
  • UBFC (FR)
  • Titiana, Ensayos y Proyectos Industriales Sl (ES)
  • Mistras (FR)
  • Institut National des Sciences Appliquées de Lyon – INSA Lyon (FR)

Financement : RIA

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : Institut interdisciplinaire Carnot de Bourgogne (ICB)
Coordinateur UBFC du projet : Jean-Claude Weeber

Résumé : L’informatique neuromorphique, qui comprend des dispositifs capables d’imiter les structures biologiques naturelles du système nerveux humain, représente une alternative prometteuse économe en énergie par rapport aux architectures informatiques conventionnelles. Le projet PlasmoniAC, financé par l’UE, investira dans des technologies et des matériaux de première qualité fondés sur la plasmonique afin d’optimiser la puissance de calcul, la taille et l’énergie des puces neuromorphiques. En cas de réussite, le projet fera la démonstration d’une suite neuronale plasmonique, artificielle et puissante. Elle pourrait afficher jusqu’à trois ordres de grandeur supérieurs en matière d’efficacité informatique par neurone, et jusqu’à six ordres de grandeur inférieurs en matière de consommation énergétique par rapport aux meilleures machines neuromorphiques de pointe.

Partenaires (10) :

  • Université Aristote De Thessalonique (EL)
  • Université de Southampton (UK)
  • ETH Zürich (CH)
  • UBFC (FR)
  • CNRS (FR)
  • IMEC (BE)
  • IBM (CH)
  • Gesellschaft Fur Angewandte Mikro Und Optoelektronik Mit Beschrankterhaftung (Amo GMBH) (DE)
  • MLNX (IL)
  • VPIPHOTONICS GMBH (DE)

Financement : MSCA-COFUND

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : Laboratoire Lipides, Nutrition, Cancer
Coordinateur UBFC du projet : Olivier Burgy, Phillipe Bonniaud, Carmen Garrido

Résumé : Les maladies respiratoires représentent un décès sur huit et un coût de 380 milliards d’euros par an dans l’Europe des 28, selon le Livre blanc européen sur les maladies pulmonaires (https://www.erswhitebook.org/). Malgré l’importance des maladies pulmonaires, la recherche dans le domaine respiratoire reste largement sous-financée par rapport à l’impact des maladies respiratoires sur la société en Europe et au-delà, comme le souligne le document “ERS 10 Principles for Lung Health” (https://www.ersnet.org/advocacy/eu-affairs/ers-10-principles-for-lung-health).

Le programme de bourses de recherche postdoctorale ERS/EU RESPIRE3 (MSCA COFUND) est un programme international, intersectoriel et interdisciplinaire qui sélectionne, forme et soutient les leaders de demain dans le domaine respiratoire. Le but de ce programme est de faire face au niveau actuel d’investissement dans la recherche respiratoire, qui est largement insuffisant pour relever les défis sans précédent de demain en matière de santé, liés au vieillissement de la population et aux rapides avancées technologiques.

Plus particulièrement, conformément à la convention de subvention, le programme RESPIRE3 offre des bourses de recherche Marie Skłodowska-Curie à des scientifiques en début de carrière. Il vise à renforcer l’Espace Européen de la Recherche ainsi que la spécialité respiratoire en :

– Promouvant l’excellence scientifique dans la recherche respiratoire en Europe et dans le monde entier grâce à la mobilité transnationale et au transfert de connaissances ;
– Permettant à l’Europe de devenir une plaque tournante d’échange de scientifiques, activement impliqués dans la médecine respiratoire, tant dans le secteur universitaire que non universitaire ;
– Favorisant la mise en œuvre de techniques et de thérapies nouvelles et innovantes ainsi que le développement de nouvelles collaborations internationales ; et en
– Rassemblant des compétences de divers domaines, même ceux qui ne sont pas traditionnellement associés à la recherche respiratoire ;
– Favorisant le développement de carrière de futures leaders de la santé respiratoire

Olivier Burgy, à UBFC et Inserm U1231, a reçu une bourse RESPIRE3 pour son projet centré sur les Vésicules Extracellulaires et la Fibrose Pulmonaire, une partie de son programme de recherche développé en lien avec son ISITE-BFC Junior Fellowship.

2018

Financement : CSA

Rôle UBFC : coordinatrice

Services impliqués : Pôle Culture – Mission Culture Scientifique et Technique (uB) / Service sciences, arts et culture (UFC)
Coordinateurs UBFC du projet : Lionel Maillot / Jérémy Querenet

Résumé : Nous proposons des ERN dans 12 villes françaises pour 2018 et 13 pour 2019. Depuis 12 ans, notre consortium organise des événements nationaux couronnés de succès, améliorant chaque année la qualité des événements et la force de la coordination nationale. Depuis le début, nous avons travaillé sur l’essence de l’engagement scientifique: une rencontre directe et réussie entre les chercheurs et le public. La stratégie consiste à susciter la créativité des chercheurs et du public via la proposition d’un seul thème général (“1001 histoires” pour 2018, “Rejoins les enquêteurs” pour 2019) et une large palette de formats attrayants pour les dialogues ultérieurs. Certains de ces formats sont communs aux 12 villes telles que “Dialogues dans le noir”, “Recherche rapide”, “Expériences participatives”. La scénographie et les interventions artistiques assureront une ambiance spécifique, en accord avec les thèmes choisis: la qualité onirique des contes en 2018, le frisson excitant d’une enquête en 2019. Dans chacune des 12 villes, entre 1000 et 5000 personnes participeront à la Nuit. Plus de 1200 chercheurs seront mobilisés chaque année, atteignant un public total de plus de 73 000 personnes. Le temps passé par chaque visiteur à l’événement de la Nuit, mesuré au cours des années précédentes, est élevé et nous visons à l’augmenter. Un “café d’angle de l’UE” dans chaque site permettra des échanges informels avec des chercheurs étrangers. Notre proposition se concentre sur la formation des chercheurs à “l’art de la rencontre”, s’appuyant sur un programme de formation à la communication scientifique développé par plusieurs partenaires dans le cadre d’un Projet national français. Enfin, nous prévoyons de renouveler la “Grande expérience participative” en 2019. Dans chaque ville, le public contribuera à une expérience scientifique participative à l’échelle nationale choisie en 2018 après un challenge impliquant tous nos instituts de recherche. Des partenariats officiels ont été établis avec les ministères de la culture et de la recherche. Cela assurera davantage de visibilité nationale à l’évènement.

Partenaires (11) :

  • UBFC (FR)
  • Terre des Sciences Association (FR)
  • Association Cap Sciences (FR)
  • Brest’aim SA (FR)
  • Université du Mans (FR)
  • Fondation Partenariale de l’Université De Limoges (FR)
  • Institut Mines-Telecom (FR)
  • Université d’Aix Marseille (FR)
  • Association Traces (FR)
  • Université de Toulouse (FR)
  • Université de la Réunion (FR)

Financement : FCH2-IA

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : Femto-St / Fuell cell lab (FC-Lab)
Coordinatrice UBFC du projet : Elodie Pahon

Résumé : Le projet Haeolus va installer un électrolyseur de 2 MW dans la région reculée de Varanger, en Norvège, à l’intérieur du parc éolien de Raggovidda, dont la croissance est limitée par les goulets d’étranglement du réseau.
L’électrolyseur reposera sur la technologie PEM et sera intégré au parc éolien, au stockage d’hydrogène et à une pile à combustible plus petite pour la réélectrification.

Afin de maximiser la pertinence pour les parcs éoliens de l’UE et du monde entier, l’usine sera exploitée dans de multiples configurations émulées (stockage d’énergie, mini-réseau, production de carburant).
Comme beaucoup de grands parcs éoliens, en particulier en mer, Raggovidda est difficile d’accès, en particulier en hiver : Haeolus déploiera donc un système de surveillance et de contrôle à distance permettant au système de fonctionner sans personnel sur le site.
Les besoins en maintenance seront minimisés par un système de diagnostic et de pronostic spécialement développé pour les systèmes électrolyseur et BoP.

L’électrolyseur en conteneur est un modèle standard réalisé par le partenaire du projet, Hydrogenics. Le système intégré sera logé dans un hall spécialement construit pour le protéger de l’hiver arctique et permettre un accès toute l’année. Le système intégré d’électrolyseur de piles à combustible et de parcs éoliens sera conçu de manière à offrir une souplesse de démonstration, permettant d’émuler différents modes de fonctionnement et services de réseau.

Haeolus répond au défi de l’AWP en proposant le champ d’application le plus large possible, avec des modes de fonctionnement non limités aux besoins particuliers du site, mais étendus à tous les principaux cas d’utilisation, et plusieurs analyses approfondies (publiées sous forme de rapports publics) sur l’analyse de rentabilisation des électrolyseurs dans le vent les exploitations agricoles, leur impact sur les systèmes énergétiques et l’environnement, et leur applicabilité dans un large éventail de conditions.

Site web : https://www.haeolus.eu/

Partenaires (9) :

  • SINTEF (NO)
  • UBFC (FR)
  • NEL (NO)
  • Tecnalia Recherche & Innovation (ES)
  • Université de Sannio (IT)
  • Varanger Kraftvind As (NO)
  • KES (IT)
  • Fondation Sintef (NO)
  • Hydrogenics Europe Nv (BE)

Financement : MSCA-RISE

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : Institut de Mathématique de Bourgogne (IMB)
Coordinateur UBFC du projet : Christian Klein

Résumé : Les équations différentielles partielles (EDP) font sans aucun doute partie des principaux outils permettant une modélisation efficace des phénomènes physiques. Des analogues de dimensions infinies du comportement régulier (intégrable), auparavant confinés à la théorie des systèmes à nombre de degrés de liberté fini, ont commencé à être pris en compte au milieu du XXe siècle dans les domaines de la dynamique des fluides, de la théorie des champs et de la physique des plasmas.

L’idée qu’un comportement intégrable persiste dans les systèmes non intégrables, ainsi que la combinaison des méthodes numériques les plus avancées avec des techniques géométriques et analytiques de premier plan dans la théorie des EDP hamiltoniennes est le leitmotiv de ce projet de recherche.

Les régimes asymptotiques conduisant à des transitions de phase à la fois dans la théorie des PDE dispersives et dans la théorie des matrices aléatoires présentent des propriétés d’universalité qui peuvent être analysées à la fois numériquement et analytiquement. Le pouvoir prédictif des méthodes numériques et du calcul scientifique peut être utilisé à la fois comme outil de test de modèles théoriques et comme générateur de nouvelles conjectures.

En concentrant l’expertise des chercheurs de premier plan dans différents domaines des mathématiques sur l’étude des phénomènes critiques dans les EDP dispersives, nous attendons des résultats dans des domaines tels que la géométrie différentielle et algébrique, la théorie des matrices aléatoires, l’analyse à plusieurs échelles des EDP ainsi que l’analyse non linéaire des modèles d’écoulements stratifiés.

La large base interdisciplinaire et l’entrelacement des méthodes de géométrie et de physique mathématique contribueront à rendre les résultats accessibles à la communauté dans son ensemble. Les jeunes chercheurs (doctorants et / ou post-doctorants) qui participeront à un terrain de recherche et de formation aussi actif et fertile, saisiront certainement l’occasion qui leur est offerte d’améliorer et d’élargir leurs compétences.

Site web : https://ipadegan.unimib.it/

Partenaires (4) :

  • Université de Milan-Bicocca (IT)
  • École internationale d’études avancées de Trieste (IT)
  • Université d’Angers (FR)
  • UBFC (FR)

Financement : MSCA-ITN-ETN

Rôle UBFC : coordinateur

Laboratoires impliqués : Laboratoire Interdisciplinaire Carnot de Bourgogne (ICB) / Femto-St
Coordinateurs UBFC du projet : Stéphane Guérin, Gérard Colas des Francs / Jean-Marc Merolla

Résumé : La technologie quantique signifie la capacité d’organiser et de contrôler les composants d’un système fonctionnel régi par les lois de la physique quantique. Ce projet a pour objectif de former de jeunes chercheurs de haut niveau en mettant au point des techniques innovantes permettant d’interfacer la lumière et la matière au niveau quantique en utilisant des atomes, des nanostructures et de photons, avec des applications en optique et en traitement de l’information quantique. Il faut des chercheurs polyvalents et bien formés pour répondre aux demandes de ce domaine en pleine croissance, caractérisé par une forte motivation et un seuil peu élevé d’implication industrielle. Une condition préalable au succès consiste à renforcer le lien étroit qui existe entre les études expérimentales, technologiques et théoriques. Le réseau proposé, LIMQUET (Interfaces lumière-matière pour une technologie quantique) est constitué de sept bénéficiaires universitaires et de trois bénéficiaires industriels, ainsi que d’un partenaire industriel. Les partenaires académiques sont des groupes expérimentés mais relativement jeunes avec des collaborations déjà établies. Les partenaires industriels ont de l’expérience dans le développement et la fabrication de composants de haute qualité à des fins de recherche et industrielles. Au sein du réseau, nous prévoyons des points forts dans (i) les interfaces lumière-matière au niveau quantique par la réalisation de réseaux quantiques utilisant des atomes, des ions et des photons, (ii) l’interfaçage de la lumière avec la lumière, en particulier pour le stockage de la lumière, iii) adapter les stratégies développées à l’origine en optique quantique à une intégration dans des nanostructures conçues, et (iv) développer des outils robustes pour le contrôle quantique et la photonique. Le réseau de formation renforcera et utilisera la synergie entre les partenaires pour produire un programme de formation doctorale de haut niveau dans le domaine de la recherche et de la technologie quantiques, comprenant des compétences complémentaires et un impact pertinent des activités de sensibilisation. Afin d’améliorer leurs perspectives de carrière, tous les ESR seront supervisés conjointement et seront hébergés en détachement par une entreprise du projet.

Site web : https://blog.u-bourgogne.fr/limquet/

Partenaires (10) :

  • UBFC (FR)
  • Université d’Oxford (UK)
  • Fondation Pour La Physique Et L’astrophysique Théoriques Et Computationnelles – TCPA Foundation (BG)
  • Université Technique de Darmstadt (DE)
  • Université de Sussex (UK)
  • Université de technologie de Troyes (FR)
  • École Polytechnique Fédérale de Lausanne (CH)
  • QUTOOLS GMBH (DE)
  • QUBIG GMBH (DE)
  • Teems Photonics (FR)

Financement : RIA

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : Fuell Cell Lab / Femto-St
Coordinateurs UBFC du projet : Fei Gao / Daniela Chrenko

Résumé : Pour faire face au changement climatique, des dizaines de millions de véhicules électriques doivent être déployés au cours de la prochaine décennie. Pour relever ce défi, l’industrie automobile doit passer de la production de masse des véhicules thermiques aux véhicules électriques. Le défi est encore compliqué par le fait que les véhicules électriques ont plus de composants et une architecture différente de celle des véhicules thermiques. Réaliser ce changement de paradigme n’est possible que s’il existe des méthodes novatrices permettant de réduire leur temps de développement et de test.
L’objectif principal de PANDA est de fournir une organisation unifiée de modèles numériques permettant d’intégrer de manière transparente des tests virtuels et réels de tous types de véhicules électriques et de leurs composants. La complexité du développement de véhicules électriques devient gérable en proposant un cadre de simulation modulaire. Les partenaires de développement peuvent partager des modèles (sous forme de boîte ouverte ou de boîte noire), en évitant les problèmes de propriété intellectuelle délicats et en augmentant considérablement
la flexibilité de développement. La méthode proposée permettra 1) de réutiliser facilement des modèles pour différentes tâches de développement, 2) de remplacer les tests réels par des tests virtuels et 3) d’effectuer des tests en temps réel au niveau du véhicule. Cette méthode sera intégrée dans une plate-forme ouverte multi-puissance basée sur des logiciels industriels, permettant le calcul autonome ou en cloud. La méthode sera validée à l’aide de deux véhicules existants (un BEV et un FCV). Des tests réels et virtuels des sous-systèmes électriques intégrés d’un P-HEV innovant seront également effectués.
PANDA réduira de 20% le délai de mise sur le marché des véhicules électriques en harmonisant les interactions entre les modèles. En outre, l’intégration transparente donnera aux développeurs l’accès à d’autres modèles de sous-systèmes, ce qui réduira les efforts de corrélation sur les composants de 20%. La plateforme ouverte 1) facilitera l’interaction des équipementiers, des fournisseurs, des PME et des instituts de recherche et 2) permettra une concurrence loyale. Ces innovations rendront le marché européen plus flexible, plus ouvert à l’innovation et finalement plus compétitif.

Site web : https://project-panda.eu/

Partenaires (12) :

  • Université de Lille (FR)
  • Siemens Industry Software Srl (RO)
  • Université libre de Belgique (BE)
  • Valeo EEM (FR)
  • Université technique de Cluj-Napoca (RO)
  • Tajfun Hil Limited Liability Company (RS)

  • TUV SUD AG – Embedded Systems (DE)
  • UBFC (FR)
  • Uniresearch BV (Nl)
  • Renault Technologie Roumanies – RTR (RO)
  • Blueways (BE)
  • Tuv Sud Battery Testing Gmbh (DE)

Financement : CS2-RIA

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : Femto-St
Coordinateurs UBFC du projet : Morvan Ouisse, Gaël Chevallier

Résumé : La réduction des émissions sonores est l’un des principaux objectifs de la conception de nouveaux moteurs d’avions et constitue dès lors une priorité essentielle pour la compétitivité du secteur aérospatial. Des moteurs ‘turbofan’ à taux de dilution très élevés (Ultra-high bypass ratios UHBR) devraient équiper la prochaine génération d’aéronefs afin d’en maximiser l’efficacité. Le bruit généré par ces moteurs concernera des fréquences plus basses, en comparaison des technologies de moteurs existantes. Avec une nacelle plus courte, les performances d’absorption devraient aussi chuter vers les les basses fréquences et la surface disponible pour les traitements acoustiques sera moindre. De ce fait, les technologies de moteur UHBR représentent des défis importants pour la conception de traitements acoustiques de nouvelle génération. Le projet SALUTE s’attaquera à ces problèmes en développant une nouvelle technologie de doublure acoustique basée sur des réseaux de hauts-parleurs de petite taille ou de membranes passives. Cette approche innovante permet de fournir une excellente absorption acoustique aux basses fréquences tout en restant suffisamment petite pour tenir dans de fines nacelles. Ce développement sera effectué selon trois concepts différents, qui seront comparés et sélectionnés au cours du projet. Ces traitements acoustiques ont été testés de manière conventionnelle à l’aide de prototypes 2D qui constitueront une configuration de base du projet. Le projet SALUTE ira plus loin en testant des prototypes 3D avec une géométrie correspondant à un ventilateur de petite taille lors de l’établissement du test PHARE. Ceci est nécessaire pour atteindre TRL4, mais présentera des défis spécifiques en termes de fabrication. Deuxièmement, il sera nécessaire d’avoir une meilleure compréhension des interactions physiques entre les transducteurs, le système de contrôle et le débit à grande vitesse. Ceci sera réalisé par le biais de simulations physiques couplant tous ces sous-systèmes. Avec quatre partenaires ayant fait leurs preuves dans le succès de projets collaboratifs sur le sujet, le projet SALUTE bénéficiera des dernières avancées technologiques en matière de revêtements acoustiques intelligents.

Ce projet a reçu un financement de l’entreprise Clean Sky 2 au titre du programme de recherche et d’innovation Horizon 2020 de l’Union européenne. Convention de subvention n ° 821093.

Site web : https://salute-h2020.epfl.ch/

Partenaires (4) :

  • École Centrale de Lyon (FR)
  • École Polytechnique Fédérale de Lausanne (CH)
  • UBFC (FR)
  • Université du Mans (FR)

2017

Financement : MSCA-ITN-ETN

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : Laboratoire Imagerie et Vision Artificielle (LmVIA)
Coordinateur UBFC du projet : Dominique Ginhac

Résumé : ACHIEVE-ETN a pour objectif de former une nouvelle génération de scientifiques par le biais d’un programme de recherche sur des composants matériel-logiciel hautement intégrés en vue de la mise en œuvre de systèmes de vision embarqués ultra-efficaces, constituant la base d’applications distribués innovantes pour la vision. Ils développeront des compétences de base dans de nombreuses disciplines, de la conception de capteurs d’image aux algorithmes distribués pour la vision, tout en partageant le bagage multidisciplinaire nécessaire pour comprendre les problèmes complexes dans des applications basées sur la vision à forte intensité d’information.

Parallèlement, ils développeront un ensemble de compétences transférables pour renforcer leur capacité à intégrer les résultats de leurs recherches dans de nouveaux produits et services, ainsi que pour améliorer leurs perspectives de carrière dans leur ensemble.

Au final ACHIEVE-ETN préparera des chercheurs débutants hautement qualifiés, capables de créer des solutions innovantes pour les marchés technologiques émergents en Europe et dans le monde, mais également de stimuler la création de nouvelles entreprises en s’engageant dans des activités entrepreneuriales connexes. Le consortium est composé de 6 bénéficiaires universitaires et d’un bénéficiaire industriel et de 4 partenaires industriels. La formation des 9 ESR sera assurée par la combinaison appropriée de recherches d’excellence, de détachements auprès de l’industrie, de cours spécifiques sur les compétences essentielles et transférables, ainsi que d’ateliers académiques et industriels et d’événements de mise en réseau, le tout dans le respect des objectifs de l’appel en matière de mobilité internationale, intersectorielle et interdisciplinaire.

Site web : http://www.achieve-itn.eu/

Partenaires (7) :

  • Agence d’État – Conseil Supérieur de la Recherche Supérieur (ES)
  • Université Clermont Auvergne (FR)
  • UBFC (FR)
  • Université d’Udine (IT)
  • Université de Coimbra (PT)
  • Université de Gand (BE)
  • IMASENIC (ES)

Financement : MSCA-ITN-ETN

Rôle UBFC : partenaire

Laboratoire impliqué : Laboratoire interdisciplinaire Carnot de Bourgogne (ICB)
Coordinateur UBFC du projet : Dominique Sugny

Résumé : Les technologies quantiques visent à exploiter la cohérence quantique et l’enchevêtrement, les deux éléments essentiels de la physique quantique. La mise en œuvre réussie des technologies quantiques fait face au défi de préserver les caractéristiques non classiques pertinentes au niveau du fonctionnement du dispositif. Elle est donc profondément liée à la capacité de contrôler des systèmes quantiques ouverts. Les technologies quantiques actuellement les plus proches du marché sont la communication quantique et la détection quantique. Cette dernière promet d’atteindre une sensibilité sans précédent, susceptible de révolutionner l’imagerie médicale ou la détermination de structure en biologie, ou encore la construction contrôlée de nouveaux matériaux quantiques. Le contrôle quantique manipule des processus dynamiques à l’échelle atomique ou moléculaire au moyen de champs électromagnétiques externes spécialement adaptés. Le but de QuSCo est de démontrer la capacité habilitante du contrôle quantique pour la détection quantique et la mesure quantique, en faisant progresser ce domaine en utilisant systématiquement les méthodes de contrôle quantique. QuSCo fera du contrôle quantique un élément essentiel du progrès des technologies quantiques. En même temps, QuSCo exposera ses étudiants aux questions fondamentales de la mécanique quantique et aux problèmes pratiques d’applications spécifiques. Bien que difficile, cela reflète notre vision de la meilleure formation possible que le domaine des technologies quantiques peut offrir. La formation aux compétences scientifiques est basée sur la tradition d’excellence démontrée dans la recherche du consortium. Elle sera complétée par une formation à la communication et à la commercialisation. Cette dernière s’appuie sur une forte participation de l’industrie, tandis que le savoir-faire existant en matière de visualisation et de gamification était combiné à des moyens plus traditionnels de sensibilisation afin de réaliser des stratégies spécifiques d’engagement du public.

Site web : http://qusco-itn.eu/

Partenaires (16) :

  • Université de Kassel (DE)
  • Université d’Aarhus (DK)
  • CNRS (FR)
  • CEA (FR)
  • IBM (CH)
  • INRIA (FR)
  • Herr (DE)
  • TTI – Technologie-Transfer-Initiative GmbH de l’université de  Stuttgart (DE)
  • Université technique de Munich (DE)
  • Université de technologie de Vienne (AT)
  • Université de la Sarre (DE)
  • Université d’Ulm (DE)
  • THALES (FR)
  • UBFC (FR)
  • Université de Padoue (IT)
  • Centre de recherche de Juliers (DE)