The Conversation France : pourquoi franchir le cap et publier dans ce média grand public
Vous avez envie de communiquer au sujet de vos recherches au grand public via The Conversation France mais vous n’osez pas franchir le cap : « ça prend trop de temps », « mes thématiques de recherche sont trop complexes », « ma recherche n’intéresse pas le grand public », « je n’ai pas grand-chose à y gagner », etc.
De nombreuses chercheuses et de nombreux chercheurs d’UBFC ont tenté l’aventure. Voici quelques retours d’expérience qui devraient vous convaincre de passer à l’action !
Loli JEAN-BAPTISTE, doctorante en Arts du spectacle au sein du laboratoire ELLIADD (uFC / UTBM), répond aux questions d’UBFC.
« Écrire un article pour The Conversation France a été une excellente expérience. Ce fut l’occasion pour moi de me confronter à nouveau à l’exercice de la rédaction vulgarisée : écrire simplement mais de manière efficace et percutante pour toucher le grand public et faire passer un message. »
> Vous avez publié dans le média The Conversation France. Aviez-vous des appréhensions avant de vous lancer dans cette aventure journalistique ?
Absolument pas ! D’ailleurs, je ne suis pas à l’initiative de cette publication ! C’est à la suite d’un précédent entretien dans le journal En direct que j’ai été contacté par un journaliste de The Conversation France pour renouveler l’expérience dans ce média. Et j’ai accepté cette proposition sans aucune hésitation !
> En quoi cette expérience a été positive ? Que vous a-t-elle apporté ?
Je mène une recherche sur le Théâtre démontable ambulant, une forme théâtrale très populaire au 19ème siècle mais qui est totalement passé à la trappe dans l’histoire du théâtre française. Alors, lui redonner une place en 2022 dans un média tel que The conversation est une jolie revanche pour tous les artistes oubliés ! Au-delà de cette réparation, écrire un article pour The Conversation France a été une excellente expérience. Ce fut l’occasion pour moi de me confronter à nouveau à l’exercice de la rédaction vulgarisée : écrire simplement mais de manière efficace et percutante pour toucher le grand public et faire passer un message (l’histoire qu’on nous raconte à l’école ou même à l’université n’est pas toujours complète, ni objective…)
> Est-ce que vous recommanderiez à vos consœurs et confrères de se lancer dans cette expérience ?
Oui ! Contribuer et diffuser ses recherches dans divers médias permet de donner plus de visibilité à son objet d’étude. C’est aussi un moyen de déconstruire l’image populaire du chercheur, qui travaille seul dans son laboratoire avec ses livres ! D’un point de vue personnel, cette expérience journalistique permet à nous, chercheurs, de prendre du recul sur notre recherche et de la faire grandir. Je conseille donc vivement l’expérience !