The Conversation France : pourquoi franchir le cap et publier dans ce média grand public - COMUE Université Bourgogne-Franche-Comté

The Conversation France : pourquoi franchir le cap et publier dans ce média grand public

Vous avez envie de communiquer au sujet de vos recherches au grand public via The Conversation France mais vous n’osez pas franchir le cap : « ça prend trop de temps », « mes thématiques de recherche sont trop complexes », « ma recherche n’intéresse pas le grand public », « je n’ai pas grand-chose à y gagner », etc.
De nombreuses chercheuses et de nombreux chercheurs d’UBFC ont tenté l’aventure. Voici quelques retours d’expérience qui devraient vous convaincre de passer à l’action !
Laurent GAUTIER, Professeur des Universités en linguistique allemande et appliquée, répond aux questions d’UBFC.

« Je recommande vivement à mes homologues de collaborer au média The Conversation France […] ! Non seulement pour la visibilité des activités de recherche, mais aussi pour asseoir la position des faits et des démarches scientifiques dans l’analyse des sujets d’actualité et permettre aux citoyens d’être mieux outillés pour construire leur avis et d’être plus vigilants face aux fake news. »

> Vous avez publié dans le média The Conversation France. Aviez-vous des appréhensions avant de vous lancer dans cette aventure journalistique ?

Non, aucune appréhension pour moi à soumettre des projets d’articles pour The Conversation France. Les processus éditoriaux sont totalement clairs et transparents. Ils sont également en phase à la fois avec les exigences de rigueur scientifique et avec les principes de la Science Ouverte qui prévalent aujourd’hui dans la diffusion des résultats de la recherche.

> Est-ce que ce travail de valorisation a pu facilement s’intégrer dans vos activités de chercheur ?

Ce travail de valorisation, ici la diffusion “grand public” de résultats de recherche, fait intrinsèquement partie de nos missions d’enseignants-chercheurs. Il s’intègre facilement dans les activités de laboratoire et d’équipe. Dans mon cas personnel, mes contributions à The Conversation France ont toujours été articulées autour d’évènements spécifiques ou de circonstances fournis par l’actualité. Par exemple, mon article sur la sémantique utilisée en marketing pour la vente de champagne a été publié juste avant la Saint Sylvestre. Cela nécessite soit anticipation (pour les évènements récurrents) soit réactivité (pour des articles en quelque sorte “à chaud”) mais assure plus de visibilité à nos contributions. L’article cité a été vu plus de 17 000 fois (valeur sous-estimée qui plus est) et a été repartagé par 12 autres médias !

> En quoi cette expérience a-t-elle été positive ?

Cette expérience journalistique a été positive tout d’abord au niveau de l’exercice d’écriture. L’accompagnement par le service communication UBFC et la rédaction de The Conversation France permet de découvrir un mode de rédaction auquel on n’est pas forcément habitué en tant qu’enseignant-chercheur. Ensuite, cette expérience a été positive en termes de visibilité et de retombées. Le principe de la republication ouverte défendu par The Conversation France permet de décupler les cibles potentielles. D’ailleurs, l’un de mes articles a donné lieu à plusieurs invitations subséquentes pour des conférences.

> Est-ce que vous recommanderiez à vos consœurs et confrères de se lancer dans cette expérience ?

En tant qu’enseignant-chercheur mais aussi en tant que directeur de laboratoire, je recommande vivement à mes homologues de collaborer au média The Conversation France, et même d’y collaborer largement ! Non seulement pour la visibilité des activités de recherche, mais aussi pour asseoir la position des faits et des démarches scientifiques dans l’analyse des sujets d’actualité et permettre aux citoyens d’être mieux outillés pour construire leur avis et d’être plus vigilants face aux fake news.

Retrouvez ici les articles de Laurent GAUTIER :