Le bruit sismique ambiant au Svalbard se compose d’ondes de volume (qui se déplacent à l’intérieur de la Terre) et d’ondes de surface intermittentes. Ces dernières se produisent lorsque la température moyenne dépasse le point de congélation. L’équipe de recherche suppose que les ondes de surface ont une origine cryogénique.
L’environnement difficile de l’Arctique complique le déploiement, la maintenance et l’extraction des données des réseaux, a noté Daniela Kühn. “En été, par exemple, la vallée se remplit d’une large rivière ce qui limite les endroits où des sismomètres peuvent être installés. En hiver, les températures froides, la neige et la glace ne sont pas favorables aux équipements. Par ailleurs, la fenêtre temporelle pendant laquelle l’énergie peut être fournie par les panneaux solaires est réduite.“