Médailles CNRS 2022 : trois lauréats en Bourgogne-Franche-Comté - COMUE Université Bourgogne-Franche-Comté

Médailles CNRS 2022 : trois lauréats en Bourgogne-Franche-Comté

Trois talents de la recherche de Bourgogne-Franche-Comté figurent dans le palmarès national 2022 du CNRS. Ces lauréats ont reçu leur médaille de bronze et de cristal lors d’une cérémonie organisée le 12 décembre 2022.

Chaque année, les médailles du CNRS distinguent les femmes et les hommes, chercheurs, ingénieurs et techniciens qui contribuent de manière exceptionnelle au rayonnement de l’institution et plus largement de la recherche française. En 2022, les médailles d’argent (chercheur senior) et de bronze (chercheur junior) et de cristal (ingénieur) ont été attribuées à 92 scientifiques et le cristal collectif à 11 équipes.

Pascaline Saire, médaille de Cristal (Laboratoire de Mathématiques, CNRS/UBFC)
© Adrien TOUZOT
Assistante ingénieure, responsable administrative et financière du Laboratoire de mathématiques de Besançon (LmB)

Responsable administrative et financière du LmB, Pascaline Saire a un positionnement créatif et innovant dans le souci permanent de la qualité de service rendu aux agents. Elle œuvre à renforcer la qualité d’accueil, à faciliter les démarches administratives afin de permettre aux membres du laboratoire d’effectuer leur recherche le plus sereinement possible. Son engagement en faveur de la recherche et du rayonnement du laboratoire, ses actions et son dynamisme sont reconnus et grandement appréciés. Son implication dans l’organisation des 25 ans du LmB a contribué au succès de l’événement. L’environnement de travail est également un aspect dans lequel Pascaline Saire s’implique fortement. Elle est devenue référente « qualité de vie au travail et écoresponsabilité » en 2018 en reconnaissance de son initiative d’animation d’un groupe de travail et de la mise en place d’actions au sein du laboratoire. Par son engagement depuis son arrivée au LmB, Pascaline Saire a œuvré à restructurer le service administratif et financier et à favoriser la convivialité au sein du laboratoire.

Découvrez en images le portrait de Pascaline Saire

Daniel Brunner, médaille de Bronze (FEMTO-ST, CNRS/UBFC)
© Francis MILLER
Chargé de recherche CNRS à l’Institut Franche-Comté électronique mécanique thermique et optique – sciences et technologies (FEMTO-ST)1 , spécialiste des réseaux de neurones photoniques.

Après l’obtention de son doctorat, Daniel Brunner poursuit ses recherches à travers l’Europe, avant d’entrer au CNRS en 2015. Il explore le potentiel d’une nouvelle génération d’architectures photoniques pour le traitement d’informations. Pour cela, il élabore des dispositifs photoniques neuromorphiques – inspirés du cerveau humain – dont l’architecture est plus rapide et plus efficace que celle des technologies actuelles d’intelligence artificielle (IA). Son idée : créer des réseaux de neurones 3D communiquant par des signaux optiques, plutôt qu’électroniques. Daniel Brunner a ainsi mis en place une approche microsystème innovante. Grâce à des guides d’ondes interconnectés fabriqués par impression 3D, il relie de nombreux neurones optiques à grande échelle. Cette première mondiale a ouvert la voie au développement d’une nouvelle génération de réseaux de neurones matériels qui optimiseront  des champs d’application de l’IA.

Découvrez en images le portrait de Daniel Brunner

Aurélien Royer, médaille de Bronze (Biogéosciences, CNRS/UBFC/EPHE)
© Alexandre POHL
Chercheur en paléontologie spécialiste de l’étude des paléoenvironnements et des paléoclimats du Pléistocène supérieur au laboratoire Biogéosciences

Comment les sociétés humaines et les animaux se sont-ils adaptés aux changements climatiques survenus durant le Pléistocène supérieur – entre 126 000 et 11 700 ans avant notre époque ? Cette question trotte dans la tête d’Aurélien Royer qui espère trouver une partie de la réponse au cœur des fossiles de mammifères qu’il étudie. Avec ces derniers, il reconstitue l’évolution du climat et des biocénoses, l’ensemble des espèces d’un espace écologique donné. Pour cela, le chercheur adopte une approche à la croisée des domaines de la géochimie, de l’archéologie ou encore de la paléoécologie. Il a ainsi contribué à une meilleure compréhension de l’enregistrement de certains signaux isotopiques, à la constitution de référentiels utiles à sa discipline et à l’identification de nouvelles communautés animales fossiles. Au cours de sa carrière, Aurélien Royer a également été associé à de nombreux programmes de fouilles archéologiques et dirige celles du site de La Balutie (Dordogne) depuis 2016.

Découvrez en images le portrait de Aurélien Royer

La cérémonie s’est déroulée en présence de :

  • Edwige Helmer-Laurent, déléguée régionale CNRS Centre-Est
  • Cécile D’Orbigny, Directrice Adjointe Administrative de l’INSMI
  • Maria Pilar BernalArtajona, DAS de l’INSIS
  • Agnès Mignot, DAS de l’INEE
  • Dominique Grevey, Président d’UBFC
  • Pascal Neige, vice-président recherche de l’université de Bourgogne
  • Macha Woronoff, Présidente de l’université de Franche-Comté
  • Anne Vignot, maire de Besançon
  • Laëtitia Martinez, vice-présidente en charge de l’enseignement supérieur, la recherche, l’égalité réelle et la laïcité de la région Bourgogne-Franche-Comté
  • Nathalie Albert Moretti, Rectrice de la région académique BourgogneFrancheComté