Dans le cadre d’un projet financé par la région Bourgogne-Franche-Comté, Manuel Blouin (professeur à AgroSup Dijon) et Samuel Jacquiod (Tenure Track ISITE-BFC), tous deux issus de l’UMR Agroécologie, ont collaboré pour conduire une expérimentation visant à sélectionner le microbiote rhizosphérique.
À l’instar du microbiote intestinal des humains, les plantes bénéficient aussi d’une relation étroite avec des communautés microbiennes, notamment celles situées au niveau de leurs racines : le microbiote rhizosphérique. De nombreux échanges à bénéfices réciproques s’opèrent entre cette communauté et la plante. La plante sélectionne et « nourrit » son microbiote via la rhizodéposition, c’est-à-dire la sécrétion par l’intermédiaire du système racinaires de molécules issues de la photosynthèse. Le microbiote contribue, entre autres, à la structuration des sols, aux cycles biogéochimiques (dont la minéralisation de la matière organique) ainsi qu’à la nutrition et à l’immunité des plantes.
Le microbiote rhizosphérique joue donc un rôle important dans la croissance des plantes.