Erasmus + : 1,5 million d’euros remportés par UBFC
Yevgenya Pashayan-Leroy, responsable des relations internationales, et Paul Alibert, vice-président relations internationales, font le point sur le succès remporté et sur le travail accompli. Réponses communes.
> UBFC vient de remporter plus d’1,5 million d’euros de fonds européens Erasmus +. Quel est l’intérêt, pour un établissement d’enseignement supérieur, de répondre à ce type d’appel à propositions ?
L’Enseignement Supérieur et la Recherche évolue dans un environnement marqué par la mondialisation. Les universités doivent s’adapter à ces nouveaux enjeux et intégrer la composante de l’international dans toutes leurs activités. Si elles ne le font pas, elles risquent d’être reléguées au rang de simples observateurs face aux nouvelles opportunités liées à cette internationalisation de l’enseignement supérieur.
Le programme Erasmus+ est un outil puissant sur lequel peuvent s’appuyer les établissements, pour l’internationalisation de leurs formations et renforcer la mobilité des étudiants et des personnels.
A UBFC, nous nous sommes engagés activement dans l’ingénierie de projets Erasmus+ notamment en accompagnant par exemple de plus en plus d’enseignants pour répondre aux appels à projet. C’est le moyen de susciter des nouveautés, de renforcer la culture de projet international au sein des équipes et de saisir toutes les opportunités du programme.
> Trois projets ont été retenus avec des contenus très différents. En quoi en bénéficier peut-il être un atout pour les étudiants ou les personnels ?
Ces projets convergent pour faire d’UBFC une université attractive pour les étudiants, personnels administratifs, chercheurs et enseignants-chercheurs internationaux, une université inter-culturelle et ouverte.
Depuis 2019, UBFC est éligible au programme Erasmus+ AC131 (mobilité intra-européenne en grande partie). Les fonds permettent de financer des mobilités d’études et de stage pour les étudiants, et, des mobilités d’enseignement et de formation pour les enseignants et les personnels administratifs.
Cependant, la seule mobilité intra-européenne ne répond que partiellement aux besoins de notre communauté. Nous avons donc poursuivi, au cours de ces dernières années, le développement de projets de coopération, en scellant des partenariats stratégiques ou, en répondant à des appels d’offres structurants comme, par exemple, les programmes de Mobilités internationale de crédits, les projets de Masters Conjoints Erasmus Mundus, etc.
Les projets remportés permettent de diversifier et d’augmenter les mobilités étudiantes (études et stages) mais aussi celles des enseignants-chercheurs (formation et recherche) et des personnels administratifs (meilleure connaissance des partenaires et apprentissage d’autres pratiques pour mettre en perspective les leurs).
Ils permettent également de développer les co-tutelles de thèses et de renforcer et d’accroître les projets de recherche multi-partenariaux à dimension internationale.
> Répondre à des projets européens demande une réelle expertise. A votre avis, qu’est-ce qui a conduit à un tel succès cette année ?
Ce sont ces succès, comme les échecs d’ailleurs, qui permettent de se forger une expérience et une expertise à l’échelle de l’ESR de Bourgogne-Franche-Comté.
Grâce à Erasmus+, la mobilité des étudiant en master et doctorat du site universitaire de BFC n’a cessé d’augmenter ! Cela témoigne de l’impact positif de ces projets et motive notre volonté à maximiser nos efforts pour toujours plus de succès.
Les projets
- Projet de mobilité internationale (action clé 171) hors Union Européenne
- Projet (EMDM) pour soutenir la création d’un master conjoint Erasmus Mundus
- Projet de mobilité intra-européenne (action clé 131)